BRESIL - ETAT DE PARAIBA – JOAO PESSOA - JACARE
13 mars,
Bonne nuit passée au mouillage devant la marina de Jacaré. Après cette navigation de nuit, tout le monde a bien dormi.
L’annexe est mise à l’eau pour rendre visite à Francis, patron de la marina de Jacaré, .pour demander une place. Sur le trajet, le moteur de l’annexe nous abandonne et nous voilà à la dérive dans le courant de la rivière. Nous allions sortir la pagaie quand une annexe d’un bateau voisin vient à notre secours et nous tire jusqu’au ponton de la marina.
Francis le propriétaire de la marina nous donne une place au ponton d’accueil pour 13 h 00.
Il fait remorquer notre annexe jusqu'à Odyssea par le marineros
A 14 h 00, nous sommes à quai et profitons des installations de la marina, eau, électricité, wifi, salle de muscu, piscine.
N'oublions pas les crabes dans la vase de couleur bleu, devant la marina.
Quand au moteur de l’annexe (Mercury), d’après Francis, il n’aurait pas aimé l’éthanol de Camamu !!! On verra plus tard.
Il est 16 h 00, je monte les minis vélos. Moi et Nicole sommes décidés de partir pour aller faire un tour jusqu’à la plage Nord de Joao Pessoa. Sur le trajet, nous achetons des camaraôs (grosses crevettes) à un vendeur sur le bord de la route.
Le repas du soir est assuré.
14 mars,
10 h 30, nous partons prendre le train, pour se rendre au grand marché du samedi, qui se situe à Cabedelo.
Voici le marché municipal qui est très animé le samedi, les fruits et les légumes s’entremêlent dans un joli mélange de couleurs. Les étalages se succèdent, couverts de bâche pour se protéger aussi bien de la pluie que du soleil, dans un brouhaha de vendeurs qui hèlent les passants. Nous revenons au bateau les bras chargés de fruits exotiques et de légumes variés.
A 13 h 30, nous reprenons le dernier train de la journée le samedi pour Joao de Pessoa qui est la capitale de l’Etat de Paraiba. Paraiba est le plus petit état du Brésil.
Tout en cherchant notre chemin, pour aller écouter de la musique, nous en profitons pour visiter le centre historique, divers monuments, l’église puis la Résidence du Président.
Sur la place de Joao Pessoa, Marion est attiré par un arbre. Nous nous approchons, et Marion nous révèle que l’arbre en question, est l’arbre de Bouddha. C’est un arbre peu commun, avec la fleur de Bouddha fixé sur son tronc.
Tous les samedis, des concerts sont donnés sur une place, nous avons eu du mal à trouver, c’est le son de la musique qui nous a guidé dans notre recherche avec l’aide de quelques passants à qui nous avons demandé notre chemin.
Nous voilâmes assis sur des tabourets à écouter la musique, le verre à la main en mangeant différents plats glanés aux stands installés sur la place.
Le concert fini, nous déambulons dans les petites rues pour trouver l’arrêt du bus pour notre retour.
Nous passons devant une église, et demandons la permission de rentrer. A l’intérieur des décorateurs s’affairent à poser une quantité infinie de fleurs, pour un mariage qui doit ce déroulé en fin de soirée. Cela doit être une belle célébration de mariage !
Le mal aux jambes se faisant ressentir et la fatigue de Marion avec ses béquilles (petite blessure aux pieds), nous fait prendre un taxi pour rentrer à la marina.
Celui-ci nous dépose à la marine de Jacaré ou arrivent touts les catamarans à fond plat qui font découvrir le fleuve aux touristes et assister au coucher du soleil sur le Rio Paraiba, avec en fond de musique, l’immuable Boléro de Ravel interprété au saxophone. Nous avons droit à ce boléro tous les soirs.
La promenade sur le bord du Rio, est bordée de bars-restaurants, de petits magasins, de vêtements, de souvenirs et de petits stands ou l’on peut déguster des galettes de manioc de mais.
15 mars,
C’est une journée de repos pour les enfants, ils vont prendre des nouvelles avec la wifi de la marina.
Je m’entreprends de regarder ce qu’à Mercury (moteur de l’annexe) pour ne pas fonctionner.
Francis me propose de l’amener sur son terre plein à l’ombre, et je m’attele à démonter toute la carburation. Une couche brunâtre fine comme du talc tapisse toute la cuve, le flotteur et obstrue les gicleurs.
Je suis obligé de tout nettoyer, le circuit essence, le réservoir, la pompe, les durites et le filtre. Je profite de tout rincer et tout graisser.
Je trouve cette poussière ocre dans tous ces éléments ; quand j’ai pris la gazolina (nom de l’essence au Brésil), j’ai du attraper un fond de cuve, car je n’ai jamais pris d’éthanol (essence ici fabriqué avec de la canne à sucre).
Je remonte le tout après avoir nettoyé tous ces éléments le voilà qui ronronne. Je parts faire un petit tour avec l’annexe, quel plaisir un moteur qui marche
16 mars,
Journée passé à la marina à la recherche sur internet de véhicule de location, c’est Marion et Cédrik qui s’en sont chargés. Moi et Nicole, nous partons en mini vélos vers Intermares, à la recherche d’une carte routière.
17 mars,
A 8 h 30, le loueur de voiture vient nous chercher à la marina pour nous amener à Joao de Pessoa pour établir le contrat. Nous prenons possessions pour 4 jours de la voiture, location de la société BR, peu onéreuse (65 R la journée).
Je prends en main la voiture et m’habitue à la conduite brésilienne dans la ville et finissons la matinée au super shopping center.
L’après midi nous allons à la plage de Tambaü pour un bain rafraîchissant et repos sous le parasol, noix de coco à la main. Marion et Cédrik chahutent dans les vagues comme des ados.
18 mars,
Aujourd’hui visite d’une usine de cachaça à Alagoa Grande. Nous prenons la direction de l’intérieur du pays en empruntant la nationale BR230 pour 185 km.
Cette partie du pays est vallonnée et nous voyons à perte de vue des champs de canne à sucre ainsi que des fermes, où les vaches sont gardées par des cow-boys à cheval.
Au détour d’un virage nous apercevons des lavandières en plein travail, étalant leur linge sur l’herbe et sur les clôtures prés de leur lavoir.
Le porche d’entrée du village d’Alagoa Grande, est surmonté d’un immense tambourin incliné qui nous accueille.
C’est un charmant village ou nous mangeons tous les quatre, dans un petit restaurant non loin de la place de l’église et du théâtre.
Le patron est aux petits soins avec nous et nous fait déguster toute une multitude de plats préparés par sa femme ; nous avons même eu la visite de la cuisinière nous demandant si tout était bon. Accueil très chaleureux et cuisine très bonne.
Le patron très serviable, nous indique le chemin pour la visite de l’usine de cachaça Volupia.
Nous avons droit à la visite guidée très instructive, par un ouvrier de la distillerie Volupia. Tout au long de la visite, Cédrik et Marion, posent des questions moitié portugais, moitié espagnol, ils arrivent à se faire comprendre et ont droit à beaucoup de détails.
La visite à commencer par la presse qui écrase la canne à sucre, ensuite ce fut les cuves, la distillerie, la mise en bouteille, la dégustation et nous repartons les bars chargés de bouteilles de cachaça.
Nous reprenons la route pour le Nord Est pour le village d'Ariera, bourgade charmante, aux maisons colorées.
Au détour d’une place, Cédrik est invité à jouer aux dominos avec les vieux du village, sport national. Dur apprentissage pour Cédrik, il n’a gagné aucune partie !
19 mars,
Journée dans l’Etat de Rio Grande do Norte.
Nous prenons la route BR101, pour Tibau do Sul à 170 km, où Cédrik et Marion, partent faire un tour en bateau dans la lagune voir les dauphins.
Nous nous installons sur le bord de la plage et prenons des rafraîchissements les pieds dans l’eau agrémentés de bain.
Cédrik et Marion reviennent enchantés de leur balade en bateau, après avoir vu les dauphins, petit bain et avoir fait un tour dans la mangrove.
Nous quittons Tibau do Sul pour Pipa, station balnéaire à 9 km au Sud. Un petit tour dans les ruelles commerçantes, puis le repas pris nous nous dirigeons à la plage où nous jouons comme des fous avec les vagues de l’atlantique Sud. Une belle balade qui nous fait rentrer très tard au bateau.
20 mars,
Ce matin avant de partir en balade, nous profitons de la voiture pour faire le plein d’essence et de gaz oïl que nous allons chercher à Intermares.
Départ à 10 h 00 pour Natal, 185 km, pour amener Cédrik et Marion à leur hôtel afin de pouvoir prendre le lendemain l’avion de Natal à Recife.
Nous allons manger au Mangai, resto branché ou les serveurs et les serveuses sont habillés en gauchos, pistolet et couteau à la hanche. Le décor est adéquate, lustres façon cocotier avec régimes de bananes qui pendent aux murs ou l’on se sert gratuitement.
Sous la table une petite clochette que l’on fait résonner pour appeler les serveurs.
C’est mon repas d’anniversaire 66 ans déjà, Marion et Cédrik nous ont invités. Très bon repas dans un décor exotique.
Nous faisons un saut jusqu’au Forte dos, Reis Magos (Forteresse des Rois Mages), situé à l’entrée du Rio Potengi, bâtisse blanche en forme d’étoiles (Rois Mages oblige), la construction a démarré le 6 janvier 1598 jour des Rois Mages d’où le nom. Elle a servie contre les assauts des français et des indiens puis de prison.
Sur le parking nous découvrons un petit singe qui nous regarde en bête curieuse, il ressemble à un ouistiti.
Nous déposons Marion et Cédrik à leur hôtel. Vu spendide depuis leur chambre.
Nous leur disons au revoir le cœur oppressé et reprenons la route pour Jacaré où Odyssea nous attend.
21 mars au 28 mars,
Ce matin, le bateau parait bien vide sans Marion et Cédrik.
Nous ramenons la voiture de location, le loueur nous dépose à la gare ou nous prenons le train pour Cabedelo ou nous faisons des achats d’avitaillements.
L’après midi, repos sur Odysséa et wifi.
Nous profitons de ces quelques jours pour mettre à jour le blog qui devirent de plus en plus dur à assurer car les connections wifi pour passer les photos ne sont pas géniales, cela coupe en plein chargement, ce qui nous prend beaucoup de temps.
Nous passons un après midi avec Marc et Evelyne, sur leur catamaran NOSY SAKATIA, à parler de leur voyage. Cela nous donne envie d’aller voir les chutes d’Iguaçu ainsi que la Bolivie. Il nous faut 3 mois pour faire le même périple, et prendre le temps d’étudier le voyage ; le soir, ils nous gardent pour manger. Repas bien sympathique avec beaucoup d’échanges.
A notre tour nous invitons Marc et Yvelyne, à manger à bord d’Odysséa. Repas agrémenté d’une bonne bouteille de vin de bordeaux porté par Marc , ambiance chaleureuse et fort sympathique.
Nous faisons un tour à Joao Passoa avec le train, ou arrivons à dégoter des tournes gauches en prévision de faire la réparation de la tétine de l’étambau.