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Le Voyage de Nos Rêves En Voilier !
24 avril 2015

BRESIL - JOAO DE PESSOA (SUITE)

29 mars,

Journée ordi, Nicole tape à l’ordinateur et elle tempête contre la wifi.

Cet après midi, il tombe de grosses averses ; elles alternent avec le beau temps mais l’humidité se fait ressentir. Nous sommes en hiver ici, et c’est la saison des pluies.

Moi j’écris et nous nous faisons mangé par les moustiques qui à 17 h 00 font leur apparition. C’est l’heure de leur casse croute et nous en faisons les frais, alors pour éviter de nous manger tout cru on se badigeonne de la lotion 5x5 tropique. Ma foi cela marche !

30 mars,

Ce matin il pleut encore, matinée triste. Cet après midi le temps se dégage, nous partons faire une balade à Santa Rita. Pour cela nous prenons le train qui nous amène au terminal ferroviaire qui se trouve à l’opposé de Cabadelo.

devant la gare de Santa Rita

Sur le trajet le paysage est une alternance de marécages, de mangroves et de petites maisons dont certaines sont bien finies avec des façades en carrelage, d’autres faîtes de bric et de broc.

Ce sont des quartiers d’ouvriers, cela ressemble beaucoup à des favelas. Elles bordent la voie de chemin de fer.

Santa Rita est une commune de moyenne importance qui paraît très animée, avec semblerait t il avec un grand marché, ce que nous vérifierons jeudi matin quand nous ferons notre avitaillement pour partir. Nous nous baladons dans les rues et dans le marché ou les stands sont à moitié vides.

marchand ambulant à Sanra Rita

A un angle de rue, nous sommes attirés par l’odeur bien agréable de petits ananas bien sympathiques, que nous achetons avec des oranges à un marchand ambulant pour une poignée de Réals.

Santa Rita -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous mangeons un genre de chichi farci au caramel, délicieusement bon, achetait à une roulotte. La gourmandise aidant, nous retournons en acheter une deuxième fois avant l’arrivée du train de 18 h 00 pour Jacaré.

roulotte de chichis au caramel

31 mars,

Il ne pleut pas, donc lessive et nettoyage de l’intérieur du bateau. Nous sortons nos mini vélos pour aller chercher de l’huile à la station service à Intermarés, zone qui se trouve entre la rivière et l’océan ou se trouve la plupart des commerces. J’achète de l’huile pour faire la vidange de M. Perkins ainsi que de l’huile pour le moteur de l’annexe. Nous faisons un tour dans les commerces environnants et rentrons.

 

1er avril,

Je m’occupe du moteur Perkins, vidange, je changer le filtre à huile, en plus je fais une révision générale au moteur.

La rue, qui mène du port à la gare, est bordée de maisons de pêcheurs ainsi que de petits commerces : boulangerie, petites épiceries, dont une coiffeuse, ou Philippe s’est fait coupé le peu de cheveux qui lui reste. Dans cette rue, nous mangeons dans un petit restaurant tenue par une doudou, pour 10 réals l’assiette. Repas typiquement local, où de nombreux voyageurs à voile de Jacaré village viennent se restaurer le midi.

2 avril,

Nous sommes jeudi et nous prenons le train pour le marché de la ville de Santa Rita ou nous faisons nos réserves de nourriture pour un départ prévu samedi matin.

Marché très animé avec une organisation typique du Brésil, la hall de fruits et légumes, la hall du poissons, la hall de la viande, la hall des poulets vivants. Tout cela dans une cacophonie ou s’interpellent commerçants et clients. Il est bien plus grand que celui de Cabedelo et plus avantageux.

Le temps que Nicole est occupé à faire des achats, des éclats de rire attire mon attention ; parmi les stands une petite fille tire sa petite sœur dans un panier à légume vide. La gamine est aux anges.


jeu au marché par la soeur Santa Rita

Ville Santa Rita

 

 

 

 

 

 

 

L’après midi après avoir rangé les achats du matin, nous prenons le bus pour une grande surface, que l’on connait, « carrefour », et oui ! A Joao de Pessoa il y a un carrefour. Nous achetons principalement des laitages et un bidon liquide de refroidissement pour le moteur Perkins.

Pour le retour nous prenons le bus pour Cabadelo qui nous dépose à intermarés, qui se situe à 3 km de Jacaré. Le bus est bondé de monde, et le croirez vous, nous ratons l’arrêt, ce qui nous a obligé à faire un kilomètre de plus à pieds dans la nuit t bon. La gourmandise aidant, nous retournons en acheter une deuxième fois avant l’arrivée du train de 18 h 00 pour Jacaré.

 

3 avril,

Ce vendredi 3 avril, j’informe Francis, le responsable de la marina de Jacaré, que je désire m’en aller cet après midi. Réponse de Francis, pas possible, car ce vendredi est férié et les marinéros sont en congés. Pour larguer les amarres cela fera samedi.

En France, c’est le lundi de Pâques qui est férié, ici au Brésil c’est le vendredi, faillait le savoir. Nous voulons régler notre séjour par carte bancaire, Francis nous annonce qu’il n’a pas de lecteur de carte, et qu’il veut du liquide.

L’après midi, nous prenons les mini vélos et partons à la recherche de la banque du Brésil ou HSBC pour retirer la somme que nous lui devons.

Nous faisons beaucoup de kilomètres à chercher une banque, Jacaré et Intermares n’est que station balnéaire et nous n’avons pas trouvé de banque ; nous en profitons pour visiter tranquillement le bord de l’océan. Enfin de compte, nous rentrons crevés mais content de notre balade forcée.

Il ne reste plus qu’à aller demain en train à Joao Pessoa, la grande ville pour notre argent.

Le soir nous restons dans le hall d’accueil de la marina à parler avec Jean Loup, Marianne, Emilien et Nina.

Nuit atroce les moustiques « nonos », nettement moins gros qu’une tête d’épingle simple que nos moustiquaires laissent passer. Il faut absolument que l’on se procure une moustiquaire à maille très fine pour se protéger de ces saloperies. Leurs piqûres ressemblent à des brûlures d’acide et Nicole a le corps immaculé de petites traces rouges, qui la font se gratter jusqu’au sang, j’ai beau la gronder, la démangeaison est plus forte que la raison.

 

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Commentaires
G
Aie aie aie caramba ! Pour les moustiques, je préfère vous que moi. Bonne suite de voyage. Bisous.
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Le Voyage de Nos Rêves En Voilier !
  • Mon rêve de voyage en Voilier m'est venu comme tout le monde en lisant Moitessier, dans les années 70. Après l'Ecole des Glénans, des locations de voiliers, et des sorties en famille avec le beau-frère, me voilà à mon tour plongé dans l'aventure!
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