ETAT DE BAHIA - SALVADOR DE BAHIA (fin)

SALAVDOR DE BAHIA – (fin)

27 février,

Départ de bonne heure après avoir saluer nos amis, Alain, Françoise, Annie et Bernard.

Nous mettons le cap sur Salvador de Bahia pour faire notre départ auprès de la Capitainerie.

Petite traversée de 3 h 00 vent portant. Nous arrivons au Terminal Nautico de Salvador à 11 h 00. Nous amarrons notre bateau au ponton où nous rencontrons Jean-Louis, un tour du modiste, qui nous invite à boire une bière à son bord.

Les papiers de départ en règle et le repas pris, nous prenons le bus en direction de Barra, quartier de Salvador pour faire des achats au Shoping Barra, 5 étages de boutiques en tous genres. Mal aux jambes assurés. Nous rentrons sur Odysséa à la nuit tombante

A 19 h 00, en prenant des bières sous le plancher pour les mettre au frigo, je m’aperçois qu’il y a de l’eau dans la coque. Je vidange le puisard de la quille et je cherche d’où elle vient.

Je remonte jusqu’à l’arbre d’hélice, au joint d’étanchéité volvo, des gouttes d’eau de mer proviennent de là, sans pouvoir définir le lieu exact, je m’aperçois qui y a du sel autour du téton qui lubrifie l’arbre d’hélice par un jet d’eau de mer. J’ai vidangé 10 l d’eau de mer, j’assèche tout pour voir pendant la nuit la quantité d’eau qui rentre.

28 février,

A peine levé, je vérifie la quantité d’eau rentrée dans la gouttière de l’étambau (1 ½ l d’eau). A l’aide d’un miroir je cherche la fuite et je ne l’a trouve pas. Je vais voir Jean Louis du voilier Harmatan pour de l’aide. Sa réponse est immédiate, « je viens voir ». Nous voilà à plat vendre entrain d’ausculter le tube d’étambau et le joint volvo. Tout en parlant, je signale à Jean Louis que j’ai sorti du sel autour de la tétine où est fixée la durite qui alimente en eau de mer l’arbre d’hélice et la bague hydrolube.

Il me dit, ne cherche pas, cela peut venir que de cet endroit là.

Je serre les colliers, l’eau coule toujours. Nous décidons de sortir la durite et de la refixer, en tirant dessus, elle a arrachée la tétine qui est fixé sur le tube de l’étambau.

Aussitôt Jean Louis met le doigt pour obstruer le trou. Nous avons trouvé la panne.

Nous décidons de mettre un collier inox avec un caoutchouc pour stopper l’entrée d’eau.

Réparation provisoire en attendant de lever le bateau pour une réparation définitive.

Il faut que je vous parle de Jean Louis, une personne de 65 ans très sympathique, serviable, très disponible, exceptionnelle.

Il a fait un tour du monde avec Harmatan, son voilier, tout en se dialysant, sous forme de dialyse péritonéale continue ambulatoire, une méthode de dialyse autonome par excellence. Il a fait des articles dans différentes revues nautiques ainsi que des émissions de radio et de télévision pour promouvoir cette façon de se dialyser. Quand je dis exceptionnel, cet qu’il est exceptionnel et courageux, tout en restant simple. Bravo Jean Louis, je suis fier de t’avoir connu et de t’avoir serré la main.

Nous quittons l’Etat de Bahia, le terminal Nautico à 15 h 00, après avoir dit au revoir et merci à Jean Louis pour son aide.

Après le plein de gaz oïl fait, nous allons mouiller devant le club Nautico de Barra où nous prenons une bouée et nous descendons au yacht club pour demander l’autorisation de passer la nuit. On nous accorde 3 nuits gratuites.

Comments

[collin simon]

belle rencontre , authentique ; Tu vois la différence dont je te parlais Philippe, en France on commence par mesurer ton bateau, là on t'offre 3 nuits gratuites .... Chercher l'erreur, bon vent à vous.

[gabrielle]

Merci les amis. Que de plaisir partagé avec vos récits. Merci et bon vent pour la suite de votre périple. Gros bisous.