BRESIL - ILE D'ITAPARICA - Cacha Pregos - Bara Grande
18 février,
Ce matin dur ! Dur ! de démarrer. Nous partons tous les quatre pour la visite du village de Pêcheurs de Cacha Pregos, à l’extrémité Sud de l’Ile d’Itaparica.
Nous prenons un taxi qui nous véhicule en 1 h 30 et nous dépose prés d’un petit Rio qui remonte depuis la mer dans les terres.
C’est marée basse et les pêcheurs de crevettes de l’eau jusqu’aux genoux, s’affairent.
Nous parcourons les ruelles bordées de maisons de pêcheurs pour arriver à la grande plage de sable blanc.
C’est le Brésil naturel, disent les guides, où le temps semble suspendu. Le village, protégé des assauts de l’océan par une barrière de sable blanc, vit à l’heure des tropiques, dans une délicieuse nonchalance.
Nous mangeons prés de la plage dans une paillote bien à l’ombre sous les arbres. Petite friture pour Claude et moi et darde de poissons pour Christine et Nicole. Visite succincte de la ville puis nous prenons le bus pour Barra Grande, port de lanchas qui fait la navette entre Itaparica et Salvador.
La plage de Barra Grande est très populaire avec tous les inconvénients que cela peut comporter, entre autre la propreté de la plage. La ville en elle-même n’a rien d’attrayant, c’est un port d’accès à l’Ile seulement.
A 16 h 00, nous trouvons un taxi qui nous ramène à Itaparica Marina pour le prix du bus. Petit arrêt pour prendre du pain et hop retour sur Odysséa.
19 février,
Départ de Christine et Claude, ils nous quittent. Nous quittons le mouillage pour le ponton de la marina. Ce matin jour de lessive pour Christine. Et oui, il faut que tout soit propre pour mettre dans les sacs à dos. Ils nous quittent pour un circuit au Sud du Brésil, voir les chutes d’Iguaçu, Diamantina, Rio de Janeiro….
Odysséa a mis le grand pavois, tee-shirts, shorts…, toute la panoplie du voyageur tout cela laver à l’eau minérale du port d’Itaparica. Pas d’allergie garantie ! Toilette pour Claude sur le ponton avec séance de rasage.
Je nettoie le pont Odysséa salit par la chaîne de l’ancre et le orin, je chasse la vase à coups de jet.
Le repas du midi est pris sur la place du village à l’ombre des arbres au restaurant Do Negao. Repas de poisson accompagné de riz, haricots rouges, frites et salade tomates et concombres. Repas agréable et chaleureux.
Le dessert est pris chez Daniel le Brésilien « Chocolate Muito Mais », 100% naturel, il cultive, récolte, et fabrique artisanalement son chocolat. Je recommande le chocoschke ! Excellent et rafraîchissant.
De retour sur Odysséa, c’est la danse des sacs à dos, que je plie, que je range, que j’entasse, la valse dure jusqu’à 16 h 30.
Petite boissons avant le départ, et on loupe le ferry trop plein pour Salvador, alors qu’il était à 50 m d’Odysséa, c’est râlant. Cela oblige Claude et Christine de prendre un taxi, partagé avec un couple d’Argentins dans la même situation, pour Bara Grande et prendre une lancha pour Salvador.
Les adieux sont durs, j’ai la gorge serrée de voir partir mon petit frère.
Odysséa parait bien vide d’un seul coup, je suis obligé de me stimuler pour prendre l’apéritif !! Enfin un peu.
20 février au 26 février,
Il a plut et fait un orage une partie de la nuit, ce matin le ciel est chargé de nuages d’orages. Lessive pour Nicole, nettoyage et bricolage pour moi.
Je refais l’étanchéité des 2 hublots avant, de la coque sur tribord, cela me prend toute la journée car je travaille entre les averses, le temps n’est pas beau.
Daniel et Juliana, des amis de Fred et Sylvia sont passés voir si les travaux avancent, ils viennent de travailler sur leur catamaran en construction depuis 5 ans, ils pensent le finir cette année.
Daniel qui vit au Brésil, dit que l’on est passé de l’été à l’hiver sans transition, tellement que les conditions météorologiques se sont dégradées. Pour nous cela ressemble à des conditions météo du mois d’août les jours d’orage, grosse chaleur 28/30 degrés avec des pluies orageuses qui sèchent en 20 mn.
21 février,
Toujours pluie et orage. Nicole fait toujours la lessive qu’elle fait sécher entre les grains. Je continue à faire l’étanchéité de mes hublots. Je suis freiné à cause du clapot qui est amplifié chaque fois qu’un bateau à moteur rentre ou sort du port, ce qui me fait bouger l’annexe, faire des joints au sika dans ces conditions, c’est du sport.
22 février,
Je refais le hublot de la cuisine, c’est le dernier, celui là il est du côté du quai, c’est plus facile. Aujourd’hui les grains ont nettement diminués.
24 février,
Je m’occupe de ma girouette/anémomètre qui durant l’orage c’est dés initialisé. Je vais la chercher en bout de mât pour la réinitialisé. La transmission hertzienne, ce n’est pas le top. J’ai fait toutes les manips en suivant bien toutes les indications du fascicule, nada ! Rien
Je passe toute la matinée et une partie de l’après midi à faire des essais de réglage, aucun résultat. Encore une chose à faire dépanner dés que je trouve une personne compétente.
25 février,
Ce matin nous prenons le mini bus pour Bom Despacho, afin de faire l’approvisionnement. Nous allons dans un grand super marché « Bom Preso »ceci en prévision de la navigation de 5/6 jours pour la remontée vers Recife.
26 février,
Je passe une partie de l’après midi à nettoyer la coque d’Odysséa, elle en a bien besoin, il y a plein d’algues et de coquillages collés dessus.
Après 1 h 30 à faire des apnées, je jette l’éponge, il me reste la quille et l’hélice, je reporte cela à demain.
26 février,
Ce matin dernier jour sur l'Ile d'Itaparica,. le petit déjeuner est pris en observant les pêcheurs en pirogue posaient leur filet à proximité de notre bateau.
Une autre distraction, un petit héron gris est venu nous rendre visite sur le ponton. Il a une façon curieuse de pêcher, il observe les poissons depuis le ponton puis plonge et remonte avec sa proie dans son bec.
Un petit saut au magasin de fruits et légumes pour s’approvisionner en frais.
Cet après midi nous quittons le port et allons au mouillage pour passer la nuit, les travaux sont finis et le plein d’eau minérale est fait.