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Le Voyage de Nos Rêves En Voilier !
19 décembre 2014

CAP VERT - ILE DE SANTIAGO

8.12,

Journée de Traversée de Maio vers Santagio

A 1 - Ile de SANTIAGO

Départ à 10 h 00 pour la baie de Tarrafal sur l’Ile de SANTIAGO, pour une navigation de 45 milles. Vent nord nord ouest c’est du pré nous marchons à 5-6 nœuds, à 13 h 30, le vent tombe, nous marchons plus qu’à 3 nœuds, à 16 h 30 plus de vent, nous avons parcouru que la moitié du chemin, nous mettons Perkins à contribution sur cette mer plate avec une houle très longue (cela ressemble à une navigation méditerranéenne).

Le contournement du cap de la pointe Nord de l’île de Santiago est angoissant par ce temps couvert et gris en fin de journée. Nous rentrons dans la baie de Tarrafal à 18 h 00 avec un vent de travers de 15 nœuds. La nuit est noire et nous ne voyons que les feux de mouillage des bateaux. Très dur de prendre un point de repère. Nous mouillons par 14 m de fond dans la baie de Tarrafal.

 

pointe de Santagio juste avant Tarrafal

 

9.12,

De bon matin je déplace Odysséa par 8 m d’eau sur un fond rocheux, je plonge pour contrôler mon ancre, elle est bien coincée entre 2 rochers.

Je descends l’annexe pour aller à terre, nous sommes accueillis pour Naseau, un jeune Capverdien qui nous propose de garder l’annexe moyennant une petite pièce.

Nous débarquons sur une belle plage de sable blanc, bordée de cocotiers ou reposent les barques de pêcheurs.

 

répitition de joueurs et danseurs

 

 

 

plage de Tarrafal (2)

 

plage de Tarrafal

 

plage de Tarrafal (2)

port de Tarrafal coin des pêcheurs

Port Tarrafal

port de Tarrafal avec danseuses

port de Tarrafal

port de Praia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous visitons la ville, la place centrale de Tarrafal, elle est calme avec une bonne hora. Nous nous renseignons pour aller à Praia, la capitale de l’Ile ; nous choisissons d’y aller en aluguer, rendez vous pris pour demain.

Un petit tour au marché municipal ou nous faisons quelques achats et rencontrons un jeune capverdien qui travaille dans la sécurité à Marseille puis repas autour du marché dans une cantine capverdienne.

Le retour au bateau se fait en déambulant dans la ville ou de jolies maisons côtoient des maisons non finies et des ruines.

10.12,

A 9 h 00, nous sommes au port de Tarrafal et attendons l’aluguer. Pas d’aluguer ! Nous en prenons un autre stationné sur le port (le trajet coûte 5 € environ (aller) par personne), il ne part pas avant d’avoir rempli son véhicule afin de le rentabiliser, donc on peut attendre 10 mn comme on peut attendre ½, 1 heure, tant qu’il n’a pas fait son plein, on ne part pas. Nous sommes 18 + le chauffeur, le véhicule étant plein, nous partons. Pour aller à la capitale de Praia, on traverse la montagne, c’est magnifique, le véhicule s’arrête au fur et à mesure que les gens descendent, donc nous avons mis 1 h 40 pour faire 80 km.

Nous voilà partis pour traverser l’Ile dans le sens de la longueur sur une route qui serpente dans un extraordinaire paysage de montagnes, ou se côtoient pics rocheux, ravins et vallées cultivées.

L’Ile de Santiago est la plus grande de l’archipel avec 991 km², elle est la plus peuplée avec 237 000 habitants, Praia est la capitale, compte environ 110 000 habitants. L’Ile fait 80 km du Nord au Sud et 29 km d’Est en Ouest, le plus haut pic est le Pico d’Antonia qui culmine à 1392 m, c’est une Ile qui a l’avantage de belles montagnes et de jolies plages. L’Ile a subit une politique de reforestation réussie. L’histoire de l’Ile est marquée par le trafic des esclaves et le commerce du bois.

 

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Nous allons faire notre entrée à la police de l’émigration et des frontières et prendre quelques renseignements pour nos haltes pour les Iles de FOFO et BRAVA, il s’emblerait que nos haltes sur ces Iles soit compromises.

Nous cherchons la police maritime pour faire notre entrée, nous demandons à un militaire notre chemin. Ce militaire fort aimable et serviable, se propose de nous accompagner jusqu’à leur bureau qui se trouvait à quelques kilomètres de sa caserne. Notre entrée faite, nous prenons un taxi pour aller au quartier du plateau. Nous marchons dans la rue centrale piétonnière, rentrons dans le marché municipal pour sentir l’ambiance du marché, des cris des interpellations fusent de partout. Des gargotes entourent le marché ou les capverdiens mangent.

Après quelques achats nous prenons un taxi pour le marché africain afin de trouver un aluguer qui nous ramène à Tarrafal, il est 18 h 00, nous arrivons juste à temps pour rattraper le dernier aluguer en partance pour Tarrafal ! Ouf il était temps !!

Le retour se fait à une allure sportive, le chauffeur doit être un habitué des rallyes. Nous arrivons à Tarrafal à 21 h 00.

 

11.12,

Ce matin l’harmattan souffle. C’est un vent chaud et sec qui vient d’Afrique, chargé de poussière ocre et de sable du Sahara, asséchant l’air. L’Archipel reste sous cette influence climatologie de décembre à janvier, avec une absence de visibilité sur tout le territoire.

Une poussière ocre et fine comme du talc recouvre Odysséa, nous sommes obligés de tout fermer afin qu’elle ne pénètre pas trop à l’intérieur.

J’en profite pour régler mon pilote automatique Raymarine. L’après midi nous descendons à la recherche d’une antenne wifi, nous l’a trouvons sur la place centrale en accès libre. Nicole tape sur le petit ordinateur accroupie sur un banc public, la position est inconfortable et l’antenne est peu performante mais nous arrivons malgré tout à entrer en contact avec la famille et envoyer nos mails.

 

Nicole avec internet sur la place publique

 

Bernard et Françoise sont partis chercher du gaz à la station schell, à leur retour ils nous disent avoir trouvé de l’eau pour Odysséa auprès d’un capverdien travaillant en France, je suis très content car sur l’île l’eau se fait rare. Il doit venir Samedi à 9 h 00 au port avec 200 l d’eau en bidons.

Le soir nous allons sur La Bella Flora manger tous ensemble. En mordant dans du pain, je me casse une molaire, elle me blesse la joue. Ne pouvant pas faire la traverser sur le Brésil avec une dent en mauvais état, je suis obligé de voir un dentiste à Praia.

12.12,

9 h 00 sur le port, Naseau notre garde d’annexe nous y attend pour nous conduire auprès de son coussin qui doit nous louer sa voiture.

Qu’elle surprise en voyant la voiture, une poubelle. En guise de 4 x 4, nous voyons une Clio, pare-brise fendu en plusieurs endroits, sièges défoncés, carrosserie bosselée, pour 5000 escudos (50€), nous refusons l’offre. Voyant notre déception Nazeau nous conduit chez Stéphane. Stéphane nous accueille avec le sourire, il nous briffe sur son SUV (genre de véhicule sur urbain) et nous voilà partis sur la route de Praia.

Nous sommes déçus par la visibilité qui est voilé par la poussière de l’Harmattan, malgré cela nous nous faisons quelques haltes pour prendre des photos de paysages. J’arrive à prendre en photo le Tchota avec son bec rouge, oiseau que l’on ne voit que sur l’île de Santiago. Nous nous arrêtons à Assouada, ville très vivante du centre de l’Ile. Nous parcourons les rues très fréquentées et animées avec des écoliers et des collégiens qui se croissent. En effet vu le nombre d’enfants certains on court le matin, d’autres l’après midi. Ils se rassemblent sur les places ou ils parlent et rient, tous habillés avec la même tenue.

 

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achat de ciboulette dans la ville d'Assomada

 

collégienne d'AssomadaP1060756

 

marché de Assomada (4)

 

marché de Assomada

 

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oiseau de Fogo le Tchota vit dans la canne à sucre

 

Nous faisons l’achat du bon pain, visitons le marché ou l’ambiance reflète le pays.

La route qui nous conduit à Praia est la seule goudronnée, nous allons à Cidade Velha, ancienne capitale de l’Ile, elle s’est appelée Ribeira Grande. La vallée qui descend cette ville est verte et riche en cultures, plantations de canne à sucre, de cocotiers, palmiers, bananiers et autres arbres fruitiers. Nous nous baladons dans la vieille ville et remontons la rue banana, ou les maisons aux toits couverts de feuilles de canne à sucre sont classées au patrimoine de l’UNESCO.

 

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Là, nous goûtons le fameux rhum artisanal fabriqué dans la région. Nous allons voir l’église de Nossa Senhora de Rosario, avec la tombe de Père Nicolau qui n’a pas eu moins de 54 enfants, qu’elle performance.

Nous reprenons la route de Praia ou j’ai rendez vous pour la dent cassé à la clinique dentaire. Après une recherche laborieuse du cabinet dentaire, et une ½ heure passé dans la salle d’attente, me voilà sur le siège du dentiste (ne sachant pas à quoi à m’attendre, je me faisais dans les culottes), un cabinet propre et bien rangé, avec un siège tout moderne.

Après m’avoir examiné toutes mes dents, il me signifie qu’il va pouvoir me sauver ma molaire. Il m’insensibilise la gencive, et après 1 heure ½  passé sur le siège du dentiste, je me retrouve avec une belle dent en résine, je n’ai rien senti. Du travail de professionnel, je suis très satisfait du travail qu’il a effectué pour une somme de 3500 escudos (~ 35 €), c’est super.

A 19 h 30, nous reprenons la route pour Tarrafal ou nous arrivons à 21 h 00, notre gardien d’annexe est toujours là, et nous réclame un ajustement pécunier pour l’heure tardive.

13.12,

Aujourd’hui nous devrions avoir 200 l d’eau pou la traversée. Françoise s’était mis d’accord avec un capverdien qui travaille en France, pour qu’il nous livre l’eau au port à 12 h 00.

Bernard et moi ont attend au port. Midi passe, 1 heure passe, puis 2 heures. Le gars nous a posé un lapin, c’est vraiment décevant, surtout qu’il nous manque 250 l d’eau et que l’on va avoir du mal à en trouver.

Un capverdien nous observant, parle avec Françoise. Il se prénomme Philippe comme moi, il se propose de nous procurer de l’eau. Je parts avec Philippe à la recherche d’un véhicule pour transporter l’eau, c’est un aluguer qui fera le transport pour 300 escudos (3€). Nous allons chez sa tante pour louer un bidon de 200 l. Sa tante Julia, une femme charmante qui a travaillée à Paris, elle est maintenant à la retraite et passe 80% de son temps à Tarrafal. Nous sympathisons, et elle me prête le bidon et me donne 200 l d’eau, ce qui est un sacrifice car ici l’eau n’est distribué que 2 fois par semaine. Julia nous invite le soir même à la fête qu’elle donne ce soir en l’honneur de l’anniversaire de son mari. Julia est la gérante d’une Résidence (guesthouse)  qui accueille les touristes.

« Lanchonete Résidential «, Le Loisir avec plaisir

ILHA DE SANTIAGO – TARRAFAL – COLHE BICHO – Tél. : 238 26 62 145

Mail : lanchoneteresidencial@gmail.com

Le transfert de l’eau du bidon de 200 l d’Odysséa se fait en annexe, à l’aide de petits bidons de 10, 8 et 5 l. Vu la multitude de bidons, le transfert se fait en 2 voyages.

Le soir même Nicole et moi nous honorons l’invitation de Julia. Soirée réussie, musique et chants capverdiens, jouait et chantait par un orchestre local. Nous nous sommes remplis la tête de ses chants et de cette jolie musique.

On nous offre des boissons et on nous propose de manger. Nous dégustons une soupe de poissons raffinés, et autres friandises capverdiennes préparées par Julia et sa fille.

Le retour au bateau à 23 h 30, se fait en parcourant les rues de Tarrafal bondées de jeunes, car le samedi c’est la fête.

14.12,

 

Nous restons sur Odysséa, je change de mouillage car la chaîne rague trop sur les rochers et elle nous réveille la nuit.

 

L’après midi nous descendons à terre pour envoyer nos mails. Nous sommes sur la place centrale de Tarrafal, le seul endroit ou nous pouvons avoir la Wifi, quand elle marche.

 

Philippe, notre fournisseur d’eau, passe avec un ami, une bouteille de pernod à la main et nous invite à boire un coup au bar d’à côté, ambiance très capverdienne.

 

Le soir repas au restaurant à Tarrafal ou la chef nous propose des crêpes à la façon capverdienne ; cadre et repas excellent. 

 

 

 

 

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Commentaires
C
le Brésil ça va vous changer, j ai vu des photos ça à l air Splendide Plus vert !!<br /> <br /> POUR INFO : Norlamement là bas se sont des visa de 3mois !
Répondre
C
ahh je vois qu on ne se laisse pas aller !! <br /> <br /> et je vois que eux non plus 35 enfants hé ben !!! ce lapin !!<br /> <br /> Papa je suis fan de l'arbre à panneaux solaires !<br /> <br /> des bizoo
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Le Voyage de Nos Rêves En Voilier !
  • Mon rêve de voyage en Voilier m'est venu comme tout le monde en lisant Moitessier, dans les années 70. Après l'Ecole des Glénans, des locations de voiliers, et des sorties en famille avec le beau-frère, me voilà à mon tour plongé dans l'aventure!
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