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Le Voyage de Nos Rêves En Voilier !
14 mai 2016

DESCENTE VERS LA MARTINIQUE

26 avril,

6 h 45, nous quittons Pointe à Pitre pour l’île de la Dominique, mer agitée en sortant du petit cul de sac du marin. Le vent dans le nez nous oblige à tirer un bord vers les Îles des Saintes. Dur, dur, nous avançons très mal au pré serré de 3 nœuds, les vagues courtes font perdre à Odysséa 1,5 nœuds à chaque chocs. A 10 h 00, nous tirons un bord à Marie Galante au moteur, nous marchons à 5 nœuds avec toujours une mer agitée. Odysséa tape dans la vague de temps en temps. Nous mangeons à 12 h 30 en logeant sous voile la côte de Marie Galante sur une mer très peu agitée. A 14 h 00 nous rentrons dans le chenal de Marie Galante, vent 20 à 25 nœuds, mer agitée, Odysséa fonce à 6,5 à 7 nœuds, pré bon plein. A 16 h 00, nous arrivons dans la baie du Prince Rupert à la Dominique et posons l’ancre.

Navigation un peu fatigante surtout la remontée au large des Îles des Saintes.

 27 avril,

Nous passons la journée chez Sandy’s Beach, journée décontraction : bain, wifi et repas.

 28 avril,

6 h 45, nous quittons la baie du Prince Rupert à la Dominique, pour la baie de Saint Pierre sur l’ile de la Martinique.

50 milles à faire au pré bon plein, mer belle le long de la côte de la Dominique puis très agitée dans le chenal de la Dominique, nous marchons à 7 nœuds de moyenne dans ce chenal. Ça mouille, mais on avance très vite !

A 17 h 00, l’ancre touche le sable de la baie de Saint Pierre.

 29 avril,

Retour à Fort de France, vent de travers pour la sortie de la baie de Saint Pierre. Nous suivons la côte au pré-serré à 4,5 nœuds jusqu’à l’entrée de la baie de Fort de France dans laquelle nous tirons des bords pour pouvoir mouiller au pied du Fort Saint Louis dans la Rade des Flamands.

A 17 h 00 l’ancre est plantée, et la bière coule à flots.

 30 avril,

Fort de France, journée corvée de linge et d’avitaillement. Oui, nous faisons souvent de l’avitaillement, le frigo n’étant pas bien grand, cela est l’une des raisons et les produits frais avec la chaleur ne se conservent pas longtemps.

Petite balade dans les rues piétonnières de la ville et retour au bateau.

 1 mai,

Nous quittons la Rade des Flamands à 14 h 00 pour la marina Z’Abricot distante de 2 milles nautiques. Odysséa a droit à un gros nettoyage. Nicole œuvre à l’intérieur et moi à l’extérieur.

Même l’annexe a droit à son shampoing.

 2 mai,

La matinée se passe à finir le nettoyage d’odysséa. Nous quittons la marina de Z’Abricot à 14 h 00. Petit mouillage à Fort de France, et à 16 h 00 nous prenons la direction de l’Anse Mitan.

Sur le trajet l’avion qui transporte mon frère Roger et sa compagne Régine passe au-dessus de la tête du mat d’Odysséa. A 17 H 00, nous plantons la pioche sous une pluie diluvienne.

 

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Commentaires
S
Bonjour à votre ami de la Boiteuse. Je suis allée lire son site. Les photos sont superbes, celle de la minouche aussi ainsi que les commentaires. Bon vent à lui aussi sur les mers
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S
LIRE : <br /> <br /> - Semaine 2 : au cours de la traversée vers Sainte-Lucie, Philippe et Roger ont laissé traîner une ligne à l'arrière du bateau car... nous avions faim et attendions une bonne daurade..qui s'est accrochée à l'hameçon mais, sur précipitation de Philippe, et la vitesse du bateau, elle nous a fait "un pied de nez" si j'ose dire et s'est décrochée. Dommage, nous avons fini... au pain sec...<br /> <br /> - premier paragraphe "semaine 3" est en vérité la fin de la semaine 2 et le retour en Martinique.<br /> <br /> - "semaine 3" : Roger a barré à merveille le voilier depuis le port du Marin jusqu'à Grande Anse. Nous avons très bien passé le rocher du Diamant, entre la terre et le fameux Rocher. Par contre, à la sortie, la mer était houleuse, force 4, creux de 2 mètres... heureusement j'étais en bas dans la cabine.<br /> <br /> Merci à Philippe pour ses soins de secouriste : il a bien soigné la jambe de Roger et également son poignet qui s'était "retourné" lors de sa chute afin d'amortir le choc, en lui faisant un massage chaque soir avec un baume et en lui mettant une attelle la nuit.
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S
Semaine 3 (suite) : depuis le port du Marin où nous faisons connaissance d'un ami de Nicole et Philippe et de sa "compagne", une gentille belle minouche noire et blanche nommée "Touline", nous prenons la direction de la côte ouest, par le passage du rocher du Diamant. Je recommence à avoir les mêmes symptômes qu'un certain jour de la semaine 2... je descends dans la cabine.. mais cela passe cette fois. Le soir, mouillage à Grande Anse. Le lendemain, mes compères partent en randonnée dès le matin, environ 7kms par les collines. Moi je préfère le farniente et la lecture, je reste à bord. En fin de matinée, je les vois revenir, Roger a une plaie à la jambe, une belle balafre. Il est tombé au cours de la randonnée, son pied ayant glissé sur une pierre. Jours suivants : nous partons pour Saint-Pierre au nord. Ah, que j'ai aimé ce coin de Martinique, le plus beau après les Anses d'Arlet : la tranquillité d'une petite commune naguère détruite par le volcan, reconstruite, le mélange de la mer, de la montagne et de la forêt. On dit que c'est la Martinique profonde mais c'est vrai. Le musée est à visiter : on vous y explique la catastrophe de 1902, terrible à voir en photos. Nous louons une voiture et allons au volcan : petit chemin qui serpente sur les hauteurs puis vue sur le cratère couvert de végétation verte, un vrai monstre endormi. En redescendant, nous visitons la commune Morne Rouge, surtout son église super belle, clan, aux couleurs jaune pâle, ocre, un chemin de Croix en bois sculpté, chose que nous n'avons jamais vu auparavant tellement il et beau. A visiter. Le terme "Morne" que l'on retrouve souvent sur l'Ile signifie "colline" en dialecte Créole.<br /> <br /> Nous quittons ensuite Saint-Pierre. Mon estomac me laisse tranquille cette fois. Nous repartons vers FDF sous la pluie battante, Pauvre capitaine Philippe.. Mais ce temps pluvieux me remet sur pieds...Le dernier soir, nous assistons à la commémoration de l'abolition de l'esclavage : danses rituelles des populations noire, hindoues. Très beau même si je ressens un peu un léger climat de pré-indépendance dans quelques années.. on en reparlera. <br /> <br /> Nous retrouvons Bordeaux le 24 mai ; 12 degrés. Cela change mais fait du bien au corps. Ici l'herbe grasse a poussé... poussé... Roger n'en finit pas de tondre.. Ce soir 31 mai je cuisine un délicieux plat pour demain ; DU LAPIN..eh oui... VOUS AVEZ COMPRIS... DU LAPIN...avec des olives, des petits oignons, du vin blanc....Il paraît que le mot LAPIN porte malheur à bord, Philippe nous a rappelés à l'ordre.. IL NE FAUT PAS PRONONCER LE MOT LAPIN...<br /> <br /> Nous avons laissé nos deux capitaines avec René et Francette qui ont pris le relai.. bon vent si j'ose dire...
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S
Semaine 3 : nous regagnons la Martinique par le port du Marin. Le matin, je laisse partir mes compères sur leur voilier. Je prends le "Capo Rosso", vedette rapide locale transportant jusqu'à 80 personnes, faisant chaque jour la navette. Super. Elle fend la lame à toute vitesse, faisant jaillir des gerbes d'écume. Je ne regrette pas mes 50 euros de traversé pour une heure et demie. Fabuleux. Sans mal de mer. Par contre, les passagers qui, au départ, "faisaient les gros bras", sombrent tous...dorment, certains allant prendre l'air ...no coment...La vedette arrive vers 17h au port du Marin. Je scrute les voiliers au mouillage, toujours anxieuse de savoir si les pros ont traversé sans problème. J'aperçois soudain Roger agitant son T-Shirt blanc vers la vedette. Ils ont réussi, ouf, et rapides car, partis vers 10h, ils sont arrivés à 15h. Je félicite Michel, le capitaine de la vedette, un Breton, un autre... en lui disant qu'il est un bon marin, il est content. Le soir, retrouvailles sur Odyssea.
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S
Semaine 2 : changement de cap... nous partons pour Sainte-Lucie. Quittons l'Anse Mitan le matin. Philippe nous indique "cela va secouer". En ce qui me concerne, c'était mon baptême de ... voilier.. Plus jeune, je n'ai connu que les vedettes rapides reliant ma Bretagne à Belle-Ile en Mer, sans mal de mer....Début traversée tranquille puis le bateau gite : la vue de la mer effleurant le pont commence à me faire hérisser les poils des bras et les cheveux.. au large les creux finissent par me mettre "HS".. le seau est le bienvenu, plusieurs fois. Pauvre Philippe, il en passé du temps à me tenir le seau et à me réconforter. J'ai fini dans la cabine, toujours patraque..L'horreur...En vue des côtes de Sainte-Lucie cela allait mieux de voir la terre approcher. Avons rejoint notre second studio loué à la nuit avec deux pizzas de bienvenue livrées par le propriétaire. Top. Cela faisait du bien de se poser un peu. J'ai beaucoup aimé Castries, ville peut-être un peu sale mais si populaire et dont les gens, non fortunés pour la plupart, se débrouillent pour vivre, toujours souriants, vous guidant dans les rues, vous faisant conversation. J'ai dit à Roger que la chose qui me chagrinait un peu était de savoir que "sa Gracieuse Majesté Elisabeth 2" devait avoir oublié ce territoire anglais du bout du monde, loin des fastes de sa Cour. Mais ce que j'ai aimé à Castries c'est le dépaysement complet : on se croirait en Afrique Noire, loin de tout, c'est populaire mais beau à découvrir pour la population. Par contre, le tour de l'Ile est vite fait, il n'y a pas grand chose à découvrir.
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Le Voyage de Nos Rêves En Voilier !
  • Mon rêve de voyage en Voilier m'est venu comme tout le monde en lisant Moitessier, dans les années 70. Après l'Ecole des Glénans, des locations de voiliers, et des sorties en famille avec le beau-frère, me voilà à mon tour plongé dans l'aventure!
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