RETOUR A SALVADOR DE BAHIA - BAIA DE TODOS OS SANTOS

Du 1^er février au 05.02.15

 Nous quittons la baie d’Aratu pour l’Ile d’Itaparica. Nous re-jouons au petit poucet avec le balisage latéral, qui ici est inversé par rapport à celui de l’Europe. Quand nous rentrons dans un port, les bouées vertes sont à bâbord et les rouges sont à tribord.

Le vent nous poussant, tout le trajet se fait avec le génois jusqu’à la marina d’Itaparica. Nous nous mettons à quai avec un vent de 18 nœuds qui pousse Odysséa et le fait mettre de travers. Malgré ce vent, tout ce passe bien.

A la marina l’eau est gratuite et nous avons internet, cela change de Salvador ou l’eau est payante et internet ne marche pas.

A ce port nous faisons la connaissance de Gwendal, un français qui est au Brésil depuis 1 an et doit remonter sur les Antilles à la bonne saison. Il nous apprend que l’eau est de l’eau minérale qui vient d’une source à proximité du port. Si fait qu’Odysséa a été lavé à l’eau minérale.

Le 02.02,

Nous venons de passer la nuit et quittons la marina d’Itaparica à 15 h 30, contournons la pointe d’Itaparita pour attraper un vent de prés. Nous tirerons des bords pour rejoindre le Terminal Nautico à Salvador.

Nous rentrons au port à 19 h 00, le premier ponton est entouré par des flotteurs ce qui nous oblige de nous diriger vers le deuxième ponton, celui des bateaux à moteur.

Le premier appontage a été une catastrophe, la pendille trop courte à la verticale du chandelier avant, plus le vent qui souffle de trois quart avant, le tout à fait qu’Odysséa s’est trouvé en mauvaise position parallèle au ponton. Nous nous en sortons avec l’aide du marineros et choisissons une place avec une pendille plus approprié à la longueur d’Odysséa. Ouf !!! 1 heure après nous sommes amarrés au quai.

La nuit est bruyante dû à 2 chanteurs qui faisaient leur concert dans l’enceinte du port, avec les décibels à fond. Cela devait être des artistes très connus au Brésil, ils y avaient beaucoup de spectateurs. Enfin à 2 h du matin le calme revenu, nous nous endormons.

03.02,

Levée matinal pour prendre le bus afin d’allez accueillir Claude et Christine à l’aéroport ; nous arrivons à 10 h 00 après 1 h 30 de trajet.

Nous repérons l’arrivée internationale, pas de vol AF6302 programmé. Nous commençons nos recherches dans le hall de l’aéroport.

Aux renseignements, une gentille Brésilienne parlant français, fait des recherches sur les vols internationaux, aucun vol programmé. Il nous reste plus que les vols intérieurs venant surtout de Rio Janeiro ; une grosse attente devant l’arrivée des vols intérieurs se fait. Nous sommes présents à tous les vols venant de Rio, pas de Christine et pas de Claude. A 17 h 00, nous quittons l’aéroport déçus et inquiet pour eux.

A 19 h 00 quand nous arrivons au port, quelle surprise de les voir assis dans le cockpit nous regardant arriver.

Enfin nous nous sommes retrouvés !!!

04.02,

Après le petit déjeuner copieux, en compagnie de Françoise et Bernard qui sont venus nous rendre visite, nous leur faisons visiter la ville du haut, le POLOURINHO de Salvador.

A la sotie de l’élévator Lacerda nous entrons dans le Palacio do Rio Branco ou plusieurs orchestres de xylophone jouent de la musique entraînante.

Devant le Palacio do Rio Branco une démonstration de copoeira fait par des jeunes capoéristes.

Tout en visitant, nous nous retrouvons tous les six devant l’école Hôtelière SENAC de Salvador. Il est midi, nous rentrons dans cet institut au cadre distingué et confortable. Nous faisons un très bon repas dans ce cadre qui prête à la détente.

L’après midi nous déambulons dans les rues décorées pour le carnaval, qui doit avoir lieu dans quelques jours. Des groupes de percussions afro-brésiliennes mettent en rythme tout le public. Nous voilà nous même à marquer le rythme des hanches et des jambes. Ecrasés par la chaleur et les jambes lourdes, nous retournons sur Odysséa.