BRESIL - SALVADOR DE BAHIA
24 au 31 janvier 2015,
1ère journée à Salvador, nous avons passé une excellente nuit. Nous nous sommes réveillés à 5 h, probablement dû au rythme des quarts.
Salvador de Bahia : c’est à Salvador de Bahia que l’histoire du Brésil à commencer au XVI ième siècle, tout son déroulement plonge ses racines dans les rivages de cette baie.
3ième ville du pays par sa population, c’est la ville la plus africaine du continent, fascinante par son caractère tropical et afro brésilien. Elle est surnommée la Rome noire du Brésil, Rome pour le nombre d’églises que compte la ville, 365 une pour chaque jours de l’année, et noire car elle est peuplée à 80 % des descendants des anciens esclaves africains.
C’est le berceau de la capoeira, longtemps interdit car assimilée aux coutumes clandestines issue de l’esclavagisme. La capoeira est aujourd’hui pratiqué dans tout le Brésil.
Il se pratique aussi le Maculêlê, un sport de combat lié à la Capoeira, il se pratique avec un bâton, très redoutable Arts Martiaux.
La matinée se passe à la recherche d’une banque pour le change. L’après midi visite de la vieille ville PELOURINHO en empruntant l’élévador, un ascenseur qui nous hisse à 75 m plus haut et nous amène à la Praça da Sé.
Depuis la ville haute, la vue sur le port est formidable, on découvre toute la ville du bas, le quartier Comercio ou Basse Ville.
Nous empruntons la rue de la miséricordia pour arriver à la Praza Terreiro do Jésus, ou des démonstrations de Capoeira ont lieux, ainsi que des groupes orchestrés chantent. La majorité des animations tournent autour de cette place très animée.
Dans les rues adjacentes de nombreuses boutiques pour touristes tendent les bras aux passants. Les églises sont à chaque point de rues, celles qui se trouvent dans la rue de Largo do Pelourinho a toute sa grille et son portail décoré de rubans traduisant un vœu.
A tous les coins de rues la présence policière fortement armée est présente Dans la basse ville les policiers sont à cheval. Sur la place est stationné un bus policier orné de caméras omnidirectionnelles ; cette présence policière est rassurante mais inquiétante.
Le lendemain, nous quittons le bateau à 9 h 00, car nous devions faire nos papiers d’entrée au Brésil.
Nous devons faire nos démarches administratives dans un ordre bien précis, en premier la Police Fédérale qui s’occupe de l’immigration, beaucoup de difficultés pour la trouver.
A 14 h 00, nous sommes dans les bâtiments des duanes, c’est la 2ième étape pour notre entrée au Brésil. A 16 h 00, nous sortons enfin du bâtiment des douanes brésiliennes, il est trop tard pour faire les papiers du bateau à la Capitainerie Maritime tenus par les militaires.
Retour sur Odysséa fatigué par la marche, la chaleur et l’humidité.
Les papiers de la Capitainerie se feront demain.
Les journées qui suivent sont consacrées au repos et à l’avitaillement.
Achat de poisson et crevettes fraîches de la baie, aux pêcheurs qui se trouvent sur le quai.
Nous prenons le bus pour aller dans un grande surface super mercado Mercantil Rodrigues, à l’extérieur de la ville.
Le 30 .01, nous quittons Salvador, pour aller voir un chantier tenu par un français au fond de la baie des Saints, la baie d’Aratu qui se trouve à 15 Mn.
Petite navigation tranquille ou nous suivons le balisage comme le Petit Pousset. Les rives sont verdoyantes et bordées de mangroves.
D’une eau claire et bien transparente nous passons à une eau de mer brunâtre chargée de limon. Nous mouillons dans la baie sur fond de vase dans une eau plate.
Les rives de la baie sont chargées d’épaves de bateaux en fin de vie.
Le 31 janvier, je me rends au chantier Océema Iate Club. Le patron Philippe me propose plusieurs solutions pour réparer mes filières. Solution onéreuse pour notre budget et non conforme à mon désir, nous verrons plus tard sur la remontée du Brésil, la réparation provisoire est solide et peut attendre.