CAP VERT - ILE DE SÄO NICOLAU
26.11,
A 8 h 15, nous levons l’ancre pour le port de Tarrafal sur l’Ile de Säo Nicolau, distante de 45 mille.
Vent variable le long de la côte de Sao Vicente. Une fois dégagé de l’Ile, le vent d’est, nord-est est monté à 28 et 30 nœuds avec une mer agitée, Odysséa plonge dans les vagues et les embruns mouillent tout le bateau. L’eau rentre dans le capot du roof non étanche et je trouve de l’eau de mer dans le puisard de la quille.
A 17 h 15, nous sommes arrivés à Tarrafal sur l’Ile de Säo Nicolau, l’ancre est posée par 6 m de fond, cette navigation à été Pénible et fatigante.
27.11,
A 9 h 30, nous descendons à terre pour visiter le port et l’Ile de Säo Nicolau, l’annexe est mise sous bonne garde sous la surveillance d’enfants du pays pour 50 escudos (0,50 €).
Nous partons avec l’équipage de La Bella Flora, à la recherche du bureau de la police maritime pour faire la clearance des 2 bateaux.
Après une courte visite du port nous mangeons dans un petit restaurant dont la vue donne sur le port de pêche, le repas nous revient à 6 € par personne.
Après maintes palabres avec le chauffeur d’un aluguer, nous nous mettons d’accord sur le montant de 30 € pour la visite de l’Ile.
Nous voilà partis pour la visite de l’Ile en aluguer (Toyota), en route nous prenons des passagers supplémentaires dont une paysanne a qui nous avons acheté de la confiture de goyave (excellente).
Säo Nicolau est une Ile très montagneuse, elle comprend 2 groupes de relief orienté différemment, la partie ouest à la forme de l’Afrique, avec 2 monts dominants, le Monte Gordo 1312 m et le Top de Martim 1052 m.
Sa superficie est de 388 km², longue de 51 km et large de 25 km.
Le littoral de l’ile est très découpé et escarpé, alors que l’intérieur présente de multiples dépressions en forme d’étoiles et de vallées profondes venant des montagnes. Le paysage de l’ile est sauvage, rude et austère avec des vallées plus ou moins verdoyantes où vie la plus grande population. De nombreux canyons très profonds rappèlent un peu des paysages du Far West, c’est superbe.
Autre contraste, la côte ouest de Tarrafal qui est sèche avec ses montagnes et ses plages de sable noir qui côtoie une région fertile de la capitale Ribera Brava et la plaine de Fagã recouverte d’arbres et de cultures.
La ville de Ribera Brava est très belle avec ses petites places ombragées, ses maisons anciennes colorées de style coloniale et ses rues pavées. Elle est entourée de montagnes à hauts pics et de falaises profondes.
Nous empruntons pour le retour une route pavée qui joint le village de Calejão à Cabeçalinho où la densité de végétation est très dense. Un petit arrêt pour voir une distillerie artisanale de grog (rhum), très archaïque avec son four et son alambic rustique.
La route du retour vers Tarrafal est vite faite toujours en prenant des passagers supplémentaires.