LE CAP VERT - ILE SAO VICENTE - MINDELO
18.11,
CARTE DE L'ILE DE SÄO VICENTE
Nuit tranquille au mouillage, le vent a soufflé une grande partie de la nuit et le matin le calme est revenu. Petit déjeuner dans le cockpit tout en regardant les montagnes environnantes de la baie de Mindelo.
Le climat du Cap Vert s’apparente par son climat sec au pays qui lui fait face sur la côte africaine, le Sénégal. Cependant selon l’Ile, nous serons exposés plus ou moins au vent ou à la chaleur.
Le Cap Vert est situé dans une zone où les vents alizés humides du nord-est et la mousson, porteuse d’air chaud et humide, se croisent. Les vents dominants durant ces périodes sont l’alizé de fin novembre à février. C’est pourquoi, à Mindelo, nous nous retrouvons au mouillage avec une vingtaine de voiliers qui attendent pour traverser via les Antilles.
La population du Cap Vert est extrêmement accueillante et chaleureuse. Ils sont ouverts et curieux, tout en étant fort joyeux. C’est un paradis au milieu de l’océan où la douceur de vivre et la nonchalance ramènent au bien être.
Nous partons avec notre annexe faire les formalités d’entrée à la Police Nationale, pour notre visa de transit sur les passeports puis à la Police Maritime pour la libre circulation dans les eaux Capverdienne.
Un tour aux différents marchés, marché aux poissons, marché aux légumes, plus les petits vendeurs dans chaque coin de rue qui vendent dans des paniers, du poisson, des légumes, des fruits. Il y a même des hommes qui passent avec une brouette pleine de poissons et s’arrêtent devant les magasins ou hèlent les touristes pour vendre leur poisson ; des femmes transportent sur leur tête des paniers de poisson séché. Les poissons sont séchés en plein air sur des rochers ou sur des nattes.
C’est vraiment dépaysant à les voir évoluer dans ces rues.
Le repas du midi est pris chez PALM, une adresse donnée par l’office du tourisme, une jolie Capverdienne aux yeux verts.
C’est un genre de snack mais à la Capverdienne, ou nous avons bien mangé pour 5 €.
L’après midi se passe à visiter les différents endroits de la ville. Nous repassons devant le marché aux poissons aux odeurs particulières, qui est alimenté toute la journée par les petits pêcheurs qui accostent avec leurs barques colorées, c’est très vivant ce quartier.
Près du marché se trouve la tour de Belém, copie de celle de Lisbonne en plus petit au Portugal. Il faut se rappeler que le Cap Vert a été colonisé par les portugais et la langue officielle est le portugais, la deuxième langue le criolo, savant mélange de portugais et de dialecte africains.
Les Capverdiens sont très avenants, la mendicité (par un petit nombre de jeunes) est de mise, à la sortie du port, et dans les rues.
On nous a mis en garde contre les vols des annexes et des moteurs. Chaque fois que nous quittons le bateau nous le fermons.
A 15 h 30, je reçois un appel de la VHF DE La Bella Blora, me signalant son arrivée. Je pensais le voir arriver beaucoup plus tôt.
A 16 h 00, je vois la Bella Flora grossir progressivement dans la baie, et à 16 h 30, il passe à côté de nous, il a mis 6 jours pour traverser, comme nous, lui aussi il a eu peu de vent.
Nous avons pris à bord de la Bella Flora la bière d’arrivée. Il faut dire que toutes les occasions sont bonnes pour boire une bière.
Ce soir deuxième repas de la dorade coryphène, une chair blanche succulente.
19.11,
Aujourd’hui, journée lessive. Nous partons Nicole et moi tôt ce matin, pour le lavomatic et faire quelques achats de fruits puis retour sur Odysséa pour le décorer de grands pavois de draps et de chemises. Quelle aubaine ce vent et ce soleil pour sécher le linge en 1 heure.
A midi repas chez Palm, avec Françoise, Annie et Bernard, puis direction le bar Café Delmar pour la wifi Pas terrible la connexion, elle fait mettre en colère Nicole. Enfin nous avons réussi en envoyer 1 mail.
Visite au kiosque info touriste ou nous avons retenu une visite d’une journée d’excursion avec un guide sur L’Ile de Santo Antâo.