ACORES - ILE SAO JORGE
ILE SAO JORGE,
Elle est surnommée « île Marron», pour la couleur de ses terres agricoles et la diversité d'ocres des rochers de sa côte escarpée, émaillée des typiques fajàs ou la terre pénètre dans la mer.
C'est précisément grâce à ses fajàs (surfaces plates qui s'étendent jusque dans l'océan) où l'on trouve leurs origines dans l’effondrement des falaises. Les fajàs sont un véritable symbole de l’île, on en compte 46 dont 30 sont sur la côte Nord. Elles sont issues des éruptions volcaniques du centre de l’île, dont la lave s'est répandue sur la mer où aux affaissements de terrain suite à des secousses sismiques.
São Jorge se présente comme une longue cordillère volcanique émergeant de la mer, tout en longueur, inaccessible à cause de ses falaises imposantes et escarpées qui culminent sur la côte nord, à 480 mètres.
Elle mesure 54 km de long sur 6,9 de large. Sa superficie est de 244 km2. Le pic da Esperança au centre de l’île atteint 1053 m. Sa population de près de 9000 habitants se concentre surtout à Vila das Velas et à Calheta.
Son long plateau est de 45 km de long et d'une altitude de 800 m. Des pâturages riches et verdoyants couvrent l’île et accueille un grand nombre de cheptel de vaches laitières. Aujourd'hui, l’île vit d'élevage et de produits laitiers. On y fabrique le fameux fromage de São Jorge réputé dans tout le reste de l'archipel et même sur le continent.
Du 25.06.18 au 30.06.18,
Après une petite navigation de 25 milles, nous arrivons au port abrité de Vila das Velas à 15 h 30. Nous y retrouvons le voilier 3 épices et son équipage Isabelle et Eric.
Nous accédons à la ville depuis le port par la Portào do Mar (la porte de la mer), sur laquelle trône le blason du Portugal, construit en 1797 et 1799. Cette porte faisait partie intégrale du système de défense de la ville avec le fort Nossa Senhora da Conceiçào (ce qui l'en reste), transformé en auditorium et centre culturel de la ville.
La place principale Das Velas où siège l'église Matriz de Sào Jorge. Elle date de la seconde moitié du XVIIe siècle ainsi qu'une colonne dont aux pieds se trouve un dragon.
De là nous accédons à la rue piétonne toute en pavés comme la place où sont imagés en pavés noir et blanc, des scènes de la vie de l’île.
En bout de la rue piétonnière, le jardin public da Républica, joliment décoré, offre un havre de paix où il fait bon se reposer.
Par cette journée chaude, je profite de la piscine naturelle bien emménagée et très fréquentée. C'est une eau claire et limpide, de 18 degrés (où sont passé les 28 degrés des caraïbes, 18 c'est un peu frisquet !). Surprise cette piscine est très poissonneuse, je nage parmi les poissons aux noms de perroquets, batistes et autres.
Le 29 juin,
Durant notre séjour avec nos amis Isabelle et Eric, nous louons une voiture pour notre balade dans l’île.
Notre périple débute par la visite guidée de l'une des fromageries de Sao Jorge celle de Beira.
Pour cette visite, notre guide nous équipe tous les quatre comme des chirurgiens, tout en blanc comme « des schtroumpts » avec blouse, masque, bonnette, chausson et même un masque à moustache pour Philippe! C'est la classe !
Après la visite, dégustation de divers fromage plus où moins vieux. Le choix de nous quatre a été sans conteste, pour celui de 7 ans d'âge, le plus vieux et pour nous le plus goutteux. Nous repartons avec nos achats de fromage.
Nous continuons notre visite de l’île, direction pour la pointe du Nord Est de l'île. Nous prenons une piste pour aboutir au phare de Rosais, abandonné après 1980 en raison des risques sismiques.
Au village de Rosais, nous passons devant la plus vieille église de Sào Jorge, elle date du XVIIIe siècle.
La visite se poursuit vers le petit village de Ribeira do Nabo avec son atelier de tissage artisanat où l'on voit des ouvrières à l’œuvre sur des vieux métiers à tisser.
Puis nous traversons l’île en passant par Urzelina. Arrêt repas dans un resto bien agréable typique des Açores.
Nous poursuivons notre balade vers Ponta do Norte Grande d'où nous voyons en contrebas la fajà do Ouvidor. L’accès de cette fajà se fait par un chemin escarpé abrupt et les transports de denrées se fait à dos de mules ou par une tyrolienne archaïque.
Nous visitons succinctement Calheta et son port, nous y trouvons peu d’intérêt.
Nous voilà partis à Topos à la pointe Sud Est de l’île avec son ancien port baleinier et son moulin à vent.
Sur le retour nous nous arrêtons sur le bord de la route voir un vieux moulin à eau, qui a pris sa retraite. A proximité ont été planté des orangers sauvages. Nicole et Sabelle ont profité de cette halte pour faire la cueillette de quelques oranges.
Retour à bord du bateau 3 épices où l'apéro nous attend.