ILE DE TOBAGO - Ville de Charlotteville
Le 3 octobre,
Je monte au mât pour refixer ma girouette malmenée par l'orage de la traversée. Heureusement la baie est calme, beau
temps,
pas de houle juste une légère brise, ce qui me facilite le travail en haut du mât, Nicole assure ma montée et frêne ma
descente.
Après avoir mis du W40 pour sortir l’oxydation, je serre l’écoute qui bloque la girouette, la tige de la girouette se coupe au ras
de l’écrou. Je récupère la girouette au vol et je la redescends afin de voir ce que je peux faire pour la réparer.
Il me manque une mèche de 13 pour insérer un écrou dans la base en plastique dur de la girouette, je prends l’annexe et je
demande à plusieurs bateaux la mèche qui me manque. Je réussis à trouver la fameuse mèche, Je passe le reste de la
matinée à refaire le filetage de la tige de la girouette, puis je la fixerai avec deux écrous.
A 14 h 00, il pleut et le vent s’est levé, je ne peux pas monter au mât, nous verrons demain.
Le 4 octobre,
Ce matin, je remonte au mât, toujours assuré par Nicole au winch avec la drisse de spi, elle me surveille et me fait passer
avec la drisse de l'inter, les outils que j’ai mis dans un sceau.
Je fixe ma girouette, un peu ballotté par une longue houle qui rentre dans la baie.
Je la règle avec l’aide de Nicole qui m’indique depuis l’arrière du voilier pour la remettre bien dans l’axe.
Je redescends en rappel freiné par Nicole qui contrôle au winch ma descente. J’ai plein de marques aux cuisses d’avoir
serré le mât pour pouvoir travailler correctement sans perdre mes outils.
L’après-midi se passe à faire du rangement, je ne sais pas bricoler sans en mettre partout !
Sur la plage des pirates, qui se trouve en face d’odysséa, il y a une source d’eau où l’on peut remplir les jerricans d’eau pour
se laver, faire le linge, mais surtout ne pas boire.
A 17 h 00, je prends 2 jerricans et saute dans l’annexe. C’est l’heure où les équipages des voiliers se donnent rendez-vous
pour parler, donner des infos. C’est en parlant que j’apprends qu’il y a une séance de yoga fait par un bénévolat, sur la plage
le lendemain.
Les habitants de Charlotteville nous indiquent une source en haut du village, où l’on peut la boire. Elle est excellente.
Le 5-6 octobre,
Les journées passent vites. Sur un voilier pas le temps de s’ennuyer, entre l’entretien du voilier, la baignade, les amis que
l’on rencontre, le temps passe très vite. Ce qui me gêne c’est que l’on vieillit aussi vite que le temps qui passe.
Ce matin, je suis parti faire de la chasse sous-marine. Je m’améliore petit à petit, je ne suis pas un grand chasseur, par
contre en apnée je me débrouille bien.
Je suis revenu avec 3 poissons (2 perroquets, 1 chirurgien). Quand je chasse, je ne fais pas que chasser, je suis très curieux
des fonds marins (anémones, gorgones, etc...), je me régale les yeux de toutes les couleurs de ces fonds sous marins riches
et actifs.
Durant ces 2 heures, j'ai pu observer, 1 requin dormeur posé sur le sable, 1 raie pastenague, environ d'un mètre trente
d'envergure tapis sur un fond de sable, avec sa queue et son aiguillon dont il faut se méfier. J'ai vu également des carangues
que je n'ai pas pu approcher, il faut que je change de tactique.
Voilà pour mon apprentissage de chasseur, je reconnais qu'à 67 ans les apnées sont dures. Je ne descends qu'à 8 / 10
mètres maximum et je n'y reste qu'une minute.
A notre retour de la bibliothèque où nous captons internet, qui est un rendez vous de tous les voiliers de la baie, toutes
nationalités confondus, nous voyons arrivés à notre bateau, Tania et Phil, du bateau Russe connu au Surinam à
Paramaribo. Ils nous portent des biscuits confectionnés par Tania et des boissons, pour venir passer la fin de journée à bord
Nous discutons tant bien que mal, eux en anglais, nous en charabias, afin nous nous comprenons.
Ils sont montés dans la forêt où ils ont cueillis des mangues et des avocats sur le chemin des antennes qui surplombent la
baie. Nous ont indiqués une source d'eau potable qui sort directement de la montagne en haut du village sur la route de
l'école.
C'est cela la vie en voilier, on s 'échange entre voiliers les informations en buvant l'apéro !
Le 7 – 8 octobre,
Après avoir observer une tortue qui venait s'oxygénée à la surface de l'eau, vers 10 h 00 nous partons à la bibliothèque. Là
nous faisons la connaissance de Sylvie et Laurent du catamaran OVEA. Laurent est un féru de la chasse sous marine et me
propose de venir avec lui faire une partie de chasse . Cet un après midi pluvieux et nous passons l'après midi sur internet.
Le 9 octobre,
A 8 h 30, Sylvie et Laurent viennent me chercher pour une partie de pêche. Nous passons 2 h 30 à plonger sur le rocher
Booby Island, qui se trouve au Sud-Ouest dans la baie. Laurent revient avec une carangue franche et une langouste de 2 kg
et moi avec un Colas, pas de langouste, elles étaient vraiment trop petites pour les pêcher. Dommage !
Je charge mes affaires de plongée dans l'annexe et je parts à la source de Pirates Bay. Je rince mes habits. C'est bien
pratique cette source !
Je remplis des bidons d'eau pour laver le lige et remplir ma super solar shower que j'ai pendu à mon portique.
Le 10 octobre,
Nous partons à Scarborough la capitale, remplir la cambuse. A 8 h 00, nous sommes à l'arrêt du bus. Pendant 1 h 30, nous attendons le bus en compagnie de nouvelles connaissances. Nous apprenons qu'il n'y aura pas de bus et nous montons dans un taxico.
Une fois les courses faites, là aussi galère, pas de bus jusqu'à 15 h 00. Enfin nous sommes arrivée vers 16 h 30 à notre annexe, une journée épuisante.
Un petit scoop, la veille le 9.10, nous avions prévu d'aller faire les courses à Scarborough, Nicole un peu fatigué, ne s'en sentait pas le courage, nous l'avons reporté au 10.10.
Peu à près nous avons eu une info. Le bus du 9.10 a eu un accident, était tombé dans le ravin. L'accident a fait 1 mort et 4 blessés. Je pense que ce jour là nous avons eu de chance. Nous avons eu chaud, nous devions être dans ce bus ( quand on dit que la femme a un sixième sens !!!).
Le 11 octobre,
Les journées passent, corvée d'eau par bidonnage à la source au village, internet, entretien du bateau (réparation des filets
d'Odysséa, nettoyage des inox et farniente.
Je suis obligé de faire tourner le moteur de plus en plus car le soleil est voilé et mes batteries sont toujours en négatif.
Le 12 octobre,
Après la corvée de lessive, nous décidons à 14 h 00, de partir faire une randonnée jusqu'aux antennes juchées sur la crête
de la colline qui entoure la baie.
Nous partons de la source de Pirates Bay où nous posons l'annexe. La randonnée commence par un escalier d'une centaine
de marches abruptes. Les marches sont dures et pour un début c'est dur, dur !
A la sortie des escaliers, un chemin nousamène à un sentier qui grimpe dans la montagne. Sur le bord du sentier, quelques
arpents de terre défrichés, où l'on voit des arbres fruitiers (manguiers, goyaviers).
Nous passons à côté de maisons qui se cachent derrière d'épais rideaux feuillages vert foncé,puis nous arrivons à une route
goudronnée qui aboutit sur un sentier, où plutôt un chemin de chèvre.
Un chien nous accompagne durant notre ballade en nous précédant. Ce n'est pas évident de choisir, et de trouver le bon
sentier. La végétation sous ce climat pousse très vite, elle nous cache la progression à suivre sur ces pentes au sol argileux
et détrempé. Cela nous oblige parfois à faire demi tour pour trouver le bon chemin.
Tout en continuant notre escalade, de beaux oiseaux nous accompagnent avec leur chant mélodieux. Ils sont très difficile à
observer dans cette verdure tropicale.
Nous arrivons dans une clairière qui donne sur un plateau où est construit une petite maison qui domine la baie et la ville de
Charlotteville. La vue est plendide sur les abords du plateau, des citronniers sauvages offrent leurs petites boules vertes qui
entrent dans lacomposition du pt'punch. La cueillette épineuse de citrons verts est abondante.
Nous continuons notre randonnée sur le chemin d’accès à cette maisonnette, il nous conduit sur la route qui mène aux
antennes. Encore quelques kilomètres àmarcher et nous voilà aux antennes relais. Depuis le petit parc des antenne qui est
bien aménagé et bien entretenu, avec un kiosque et des bancs qui nous permettent de nous reposer en contemplant la vue
sur cette baie magnifique, où les voiliers se dandinent au gré de la houle.
La montée ayant été assez harde sur ces chemins de chèvres glissants, nous décidons de rentrer par la route qui nous
ramène à Charlotteville.En descendant nous trouvons un paon qui se promenait sur la route.
Une heure de descente sur cette route bordée de propriétés, au parc et jardin joliment entretenus.
Nous retrouvons notre annexe toujours attaché à son arbre après 3 h 30 de marche dont nos cuisses et nos mollets en
gardent un bon et douloureux souvenir.
Le 13 octobre,
Laurent du bateau Ovéa, passe me prendre à bord à 8 h 30 pour aller chasser. Après 2 h 00 de chasse , je reviens avec 2
beaux perroquets aux couleurs chatoyantes, Laurent 1 langouste et 1 perroquet.
Ce soir nous recevons à l'apéro Eric du cata Capsun avec Laurent et Sylvie du cata OVvéa.
Une soirée sympathique qui se termine tard en leur compagnie.
Le 14 octobre,
L'après midi séance internet. L'ordi TERRA nous lâche, écran noir avec un message, pas moyen de le relancer, c'est la
deuxième fois que cela nous arrive. A la bibliothèque, nous voyant embêté, Nathalie et Eric, du voilier maramu, de nouvelles
connaissances, se propose de nous regarder l'ordi afin de nous dépanner.
Ce soir, re-apéro cette fois-ci sur CAPSUN, comme dit Eric, on prend les mêmes et on recommence.
Nicole assure le désert avec d'excellentes crêpes tartinées avec la confiture « ananas-.goyave » confectionnée à Trinidad.
Elles ont disparues dans une ambiance chaleureuse où nous avons débattu de projets de voyages, entre autre la Colombie.
Le 15 octobre,
Je pars avec Laurent chassé, la baie est animée par une grande houle et une marée de pleine lune qui trouble l'eau. Nous
sillonnons la baie à la cherche d'un lieu moins mouvementé par cette grande houle qui rend l'eau trouble. Nous posons
l'ancre de l'annexe non loin d'Odysséa sur la côte Nord-Est. Vu les 2 soirées tardives et alcoolisées , pour moi ce n'est pas la
grande forme. Je fais des apnées peu profondes.
Pour Laurent pas de problème, apnées à 15 m, résultat 4 langoustes et 1 grosse cigale attrapée à la main. Il m’écœure ! Je
reviens avec 2 beaux perroquets que j'offre à Tania et à Phil nos connaissances Russes.
Laurent nous offre 2 de ces langoustes , une de 1,5 kg et l'autre de 800 g, qui sont de suite cuites et mises au frigo par
Nicole.
Ce midi nous mangeons sur le cata Ovéa, en compagnie d'Eric. Sylvie et Laurent nous offre un repas au langoustes. Je
cours après des œufs pour faire la mayonnaise, nous en sommes démunis.
A 12 h 30, nous sommes attablés sur Ovéa, autour de 2 grands plats de langoustes, un repas gargantuesque accompagné
d'un gros saladier de légumes préparé par Eric et une bonne bouteille de Listrac de la cave d'Odysséa. Le dessert est assuré
par Sylvie qui nous a fait un gâteau ganache au fromage et madeleines au chocolat.
Encore un moment très agréable en leur compagnie.
A 15 h 30, je laisse Nicole sur Ovéa, et parts à la bibliothèque rejoindre Eric, qui pense pouvoir me débloquer l'ordinateur, ce
qu'il réussit à faire, après quelques manipulations. Ouf, il était bloqué sur le programme de l'ouverture.
Le 16 octobre,
La baie est plus calme ce matin et moi plus reposé, nous repartons Laurent et moi à la chasse.
Les apnées se succèdent 8 m, 10 m 12 m.
1 h 30 après nous rentrons , j'ai eu ma première grosse langouste de 1,5 kg, Laurent 1 carangue et 1 langouste aussi grosse
que la mienne.
L'après midi, une petite sieste s'impose pour moi afin de récupérer.
Le 17 octobre,
Encore quelques problèmes avec les batteries, elles ont 2 ans ½, je trouve qu'elles prennent mal la charge. Sur les 5
batteries, il y en a 2 qui ont le voyant noir et je n'arrive pas à les faire passer au vert. Cela m'inquiète. Tous les soirs je suis
obligé de faire tourner le moteur.
En cette période de cyclone, le temps est très perturbé, peu de vent, les nuages sont omniprésents et les panneaux solaire
chargent un peu, quand le soleil est à la verticale.
Le courant de marée et le vent qui tourne dans la baie, font tourner Odysséa dans tous les sens.
Je sépare une batterie qui me semble malade, je la ferrai tester plus tard.
Ce soir, nous recevons Nathalie et Eric, pour remercier Eric de nous avoir débloquer l'ordi. Nous avons préparé un apéro
dînatoire, Nicole a préparé une quiche à la langouste. Une réussite, la quiche a disparue. Ce couple est fort sympathique,
Eric a même amené un voltmètre pour contrôler mes batteries, il n'a rien trouvé d'anormal.
Le 18 octobre,
La nuit a été rouleuse, ce matin une grosse houle entre dans la baie et fait danser Odysséa. Nous décidons vers 10 h 00
d'aller voir nos mails.
Nous attendons une réponse de Z-Pars pour concrétiser la commande de mon chariot de bôme de grand voile.
Le débarquement est folklorique à l'appontement avec la grosse houle de marée montante. Pour éviter d'avoir l'annexe sous
le ponton, je plante mon ancre d'annexe au large et attache l'autre extrémité au ponton.
Après 2 heures passer à la bibliothèque, nous retrouvons notre annexe pas loin de l'appontement, une chance que l'ancre
n'a pas trop dérapé.
Je secours une annexe coincée sous le ponton. Elle se remplie d'eau à chaque vague. La batterie de son moteur électrique
prend feu, je l'éteins avec de l'eau de mer. Un plaisancier vient à mon aide et la tire au large, nous cherchons le propriétaire
sans succès. Ne pouvant rien faire d'autre, nous regagnons Odysséa.
Les vagues déferlent puissamment sur la côte.
Le 19 octobre,
La grosse houle a remué Odysséa toute la nuit. Ce matin nous descendons à terre malgré la grosse houle. Nous attachons
l'annexe au bout du quai avec une ancre au large.
Nous escaladons le quai par les pneus de camion qui pendent le long de celui-ci. A terre nous observons les dégâts
occasionnés par la mer, sur la route 20 cm de sable, une barque de pêcher en équilibre sur le muret du bord de plage.
Après avoir consulté nos mails, et remplis nos jerricans d'eau, nous repartons subir le roulis sur Odysséa.
Le 20 au 24 octobre,
Depuis 3 jours nous recevons dans la baie une méchante houle qui balancent les voiliers, ce qui est désagréable, dans le
bateau, nous sommes toujours entrain de nous rattraper. La houle tape sous la jupe arrière du bateau en faisant du bruit, ce
qui nous empêche de dormir.
Le lendemain, la houle se calme, l'eau est redevenue claire, Laurent et moi allons du côté North Point pour chasser. La
visibilité est excellente, le soleil est au rendez vous, ce qui nous permet de voir un Requin Dormeur caché sous une
caye. Puis tout à coup au dessus de notre tête, tout devient noir, une Raie Manta d'une envergure de 2,50 mètres, vient nous
voir à plusieurs reprises. C'est somptueux de la voir évoluer de ses battements d'ailes, amples et souples, elle revient vers
nous et nous passe à 2 m sous le ventre suivie de ces 2 poissons ventouses .
Une heure après, Je suis surpris par la venue d'une tortue qui vient me toucher le bout de mes palmes. Très curieuse, elle
vient à trois reprise tourner autour de moi, elle se rapproche de mon masque et me regarde, je n'ose pas bouger de peur de
la faire fuir ! Le spectacle a durée 5 à 8 minutes.
Ce sont des spectacles à la Cousteau qui nous ont fait une entracte dans notre séance de chasse. Que du bonheur !
Les journées passent à la vitesse grand V. Pratiquement tous les matins, je chasse le poisson et la langouste. Petite sieste
pour nous deux et séance internet. Apéro le soir sur les voiliers et la vie sur l'eau passe confortablement sous ces tropiques,
surtout depuis que la houle a cessé.
En revenant de faire le bidonnage d'eau, nous remarquons, le voilier La Bella Flora qui vient de mouiller son ancre . Une
petite visite de bienvenue au mouillage s'impose. Nous sommes enchanté de revoir Françoise et Bernard. Cela fait quelques
mois que nous les avons pas croisés !
Le lendemain 24,10, c'est le voilier Pédagos qui arrive de Chaguaramas, avec la pompe d'eau douce du moteur de Laurent.
C'est l’entraide entre navigateur.
Nous sommes invités le midi à bord d'Ovéa, le cata de Laurent, langoustes à gogo, trois belles langoustes de 2kg plus un
de1,5kg, la pêche de ces 2 derniers jours.
Pour débuter, apéro comme il se doit, avec une énorme pizza aux anchois, mayonnaise faite à bord d'Odysséa servie avec
les langoustes, salade fraîche, 1 bouteille de vin de Listrac, et pour finir, petit rhum de 5 ans d'âge servi avec le café. La
journée se finie à 17 h 00. Que c'est dur la retraite avec les amis !
Pendant les moments de libre, je prépare Odysséa pour notre départ du mouillage. Cela fait 26 jours que nous sommes
arrivés à Charlotteville. La coque à sérieusement besoin d'un bon coup d'éponge et de raclette en plastique, pour décoller
quelques algues et quelques berniques.
Le 26 octobre,
Nicole et moi, allons faire notre sortie de Tobago pour quitter Charlotteville.
Une dernière visite à nos amis avant de quitter le mouillage
14 h 00 départ de Charlotteville, vent arrière, pour sortir de la baie,Odysséa suit la côte Nord-Ouest de Tobago où des
dauphins viennent nous rendre visite ce qui nous enchante.
Le vent nous abandonne à Corvo Pointe à la sortie de la baie, M. Perkins pousse Odysséa à 5 noeuds jusqu'à Store Bay.
Nous y arrivons à 18 h 30 à la tombée de la nuit.
Le 27 au 28 octobre,
Nous quittons Odysséa à 8 h 30, posons l'annexe sur la plage.
Nous voilà partis pour une marche de 2,5 km pour aller faire remplir nos 5 bouteilles de gaz de 3 kg à l'usine N .P. Cette
usine se trouve embout de la piste de l'aéroport à Crown Point.
7 TT$ (1 euro) la recharge de gaz, pour 5 km de marche, cela vaut vraiment la balade. C'est une affaire à ne pas manquer à
ce prix là !
Nous profitons du passage devant la laundry. pour laisser notre linge
Aussitôt les bouteilles de gaz posés sur Odysséa, nous repartons faire le complément de la cambuse.
Après 1 h 30 d'attente à la station de bus, une voiture d'un particulier nous prend en charge et nous amène jusqu'à une
grande surface pour la somme de 8TT$.
Retour sur Odysséa à 14 h 30. Bain et farniente jusqu'à 17 h 15 ou nous levons l'ancre pour la baie de Prickly Bay sur
Grenade.
Vent de Nord Est, de 10 nœuds en moyenne sur toute la traversée. A 9 h 10, le 28.10, nous plantons la pioche à Prickly. La
traversée à été bonne.
En enroulant le génois, je m'aperçois qu'une laize de celui ci se découd sur une 30 cm environ.
L'après midi, nous faisons notre entrée dans les Grenadines de Grenade. Heureusement que c'est moins compliqué que sur
Tobago et Trinidad.
A 18 h 00, nous voyons arrivée un voilier dont nous avons fait la connaissance à Charlotteville. Ils ont mis 25 h 00 pour venir
depuis Charlotteville, ils n'ont pas eu de vent, une vrai galère.
Le 29 octobre,
Repos au bateau. J'espère une baisse de vent pour affaler mon génois afin de le recoudre.
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