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Le Voyage de Nos Rêves En Voilier !
3 octobre 2016

ILE GRENADA - ILE TOBAGO

Le 18 – 19 septembre,

Nous levons l'ancre pour Mont Hartman Bay. La chaîne de l'ancre est remontée 5 m par 5 m. Il s'avère qu'il y a plein de petites algues qui se sont fixées dessus ; me voilà en équilibre sur le balcon me tenant par une main, la brosse pont de l'autre main, en train de nettoyer la chaîne. Dans ces eaux chaudes, c'est fou la prolifération des algues. Je n'ose pas penser à l'état de ma coque que je bichonne pour repousser le carénage le plus tard possible.

2,6 milles à faire pour Harthman Bay, un petit saut de 45 mn au moteur, vent d'Est, dans le pif comme d'habitude.

L'approche de la baie est assez hard et demande un pilotage attentif car l'entrée est bordée de cays, plus où moins signalées par de petites bouées. Une fois dans la baie, elle nous apparaît plus abritée que celle de Prickyl Bay, les cays de l'entrée casse la houle. La baie est plaisante avec ces collines qui l'entourent et sa marina cachée tout au fond. Beaucoup de voiliers au mouillage, dont la majorité américain, canadien, anglais. Nous comptons 3 voiliers battant pavillon Français. Les ¾ des voiliers sont désarmés et passent la saison cyclonique sur bouées.

La baie est tellement protégée que l'eau est plate comme dans un lac. Un soleil de plomb, pas un souffle de vent, pour nous rafraîchir, nous nous baignons plusieurs fois par jour dans cette eau très chaud, avoisinant les 29 degrés.

Hartman Bay (5)

Harman Bay (1)

Harman Bay (2)

Harman Bay (3)

Hartman Bay (4)

Hartman Bay (11)Hartman Bay (3)

Enfin de soirée, nous voyons émergé la tête d'une tortue qui se prélasse dans cette eau calme.

Le 19.09, nous allons en annexe à Clarkes Court Bay en contournant Mont Harthman Point, petite colline à l'entrée de la baie. Nous passons sous le bridge qui relie l'île Hog Island à l'île de Grenade, pour arrivée la baie de Clarkes Court. Nous faisons le tour de la baie en passant devant le chantier Clarkes marina. La baie est belle, entourée de mangroves et de collines qui la protègent du vent de Nord, Nord-Est , Est et Sud-Est. Elle ne nous nous invite pas à la baignade car l'eau est verte et les marées trop faibles, ne permette pas le renouvellement complet de l'eau.

Dans la baie beaucoup de bateaux sont hivernés en bordure de mangrove dont certains ressemblent à des épaves.

 

Clarkes Court Bay (1)Clarkes Court Bay (4)

Clarkes Court Bay (3)

Clarkes Court Bay (5)

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 20 septembre

Nous décidons d'aller directement à Saint David Harbour, petit saut de 6,6 milles, toujours au moteur, vent d'Est faible oblige. Nous faisons un pilotage sérieux pour sortir de la baie Harthman que nous quittons à 11 h 00. La navigation jusqu'à St David est tranquille, sur une mer belle et un soleil de plomb. A peine arrivée, nous nous jetons à l'eau.

C'est une baie tranquille, tout en longueur, où se trouve 4 à 5 voiliers. Le chantier se trouve tout au fond de la baie, devant une petite plage où quelques cocotiers plantés en bordure font de l'ombre en arrière plan, un bar resto en rénovation d'où nous captons la wifi.

 

St David's Harbour (5)

St David's Harbour (7)

St David's Harbour (2)

St David's Harbour (3)

St David's Harbour (4)

Le 21 – 22 septembre,

Nous descendons pour voir le chantier Grenada Marine Yard. A peine arrivée, nous avons la surprise de retrouver Barbara et Pascal du cata Pomeliane. Heureuse retrouvaille, on les croyait à Trinidad entrain de caréner.

Nous prenons un pot au chantier, et je lui demande des nouvelles de son moteur. Il me dit qu'il a entièrement refait le moteur tribord. Sur le moteur bâbord, il lui reste un ennui de joint qui fuit. Je me propose de l'aider à le refaire avec le carton à joint que lui a fourni la mécano du chantier.

Le joint en place, nous sommes retenus à manger sur le cata.

Je passe l'après midi à nettoyer en apnée ma coque, cela faisait 15 jours que je ne l'avais pas fait.

Cet incroyable comme elle se charge vite de salissures. Bon d'accord, cela me maintient en forme , mais j'aimerai connaître un anti-fouling qui dure quelques années.

Le 22.09, journée farniente, il en faut de temps en temps. Nous allons au chantier pour internet et nous attendons le marchand de légumes qui n'est pas venu.

Cet après midi Pascal est venu me chercher, il a besoin d'aide pour encastrer sa gazinière dans son carré. La farniente est écourtée pour moi.

Je retrouve Nicole à 18 h 00, le travail fini. Ce soir, je fais tourner le moteur pour charger les batteries, car le soleil a beaucoup manqué. La couverture nuageuse n'a pas laissée faire son travail de charge aux panneaux solaires.

 Le 23 septembre,

A 14 h 45, nous quittons St David Harbour, pour revenir à Prickyl Bay. Petite navigation tranquille avec vent de travers pour sortir de la baie, ensuite nous avons eu vent arrière jusqu'à Prickyl avec une mer agitée sur laquelle Odysséa a glissé à 6 nœuds. Nous posons l'ancre à 16 h 30, à notre place habituelle, à croire qu'ils nous l'ont gardée.

 Le 24 septembre,

Nous retrouvons sur le chantier nos amis de TSF, Frédérique et Serge. Leurs travaux ont pris du retard, il faut dire que les ouvriers ici travaillent tout doucement, ils ont du prendre la devise italienne « qui va piano va sano ».

Nicole et moi, nous prenons un taxico pour St Geoges, nous allons au marché qui a lieu tous les samedis. Les paysans descendent à St Georges, avec leur surplus de production de leur petit potager. Nous nous dirigeons à la halle aux poissons. Nous sommes interpellé par une des poissonnières qui nous propose des « Glasseye »(soleil juif) à la robe rouge mouchetée et aux yeux globuleux , dont la chair ferme est un délice.

Le seul endroit où j'attrape du poisson, c'est à la poissonnerie. J'ai beau changer les rapalas (leurres), changer la ligne, rien n'y fait, ils ne veulent pas mordre.

 Le 25 septembre,

Nous suivons sur internet la progression de la dépression qui nous arrive d'Afrique et se dirige vers Grenade.

D'après les météorologistes, elle risque se transformer en cyclone et cela ne nous fait pas rire. Ici, tout le monde est aux aguets. Nous voyons quelques voiliers qui quittent la baie. Pour le moment pas trop d'inquiétude, elle prend petit à petit du Nord et devrait passer sur St Vincent. Nous prenons la météo 2 fois par jour pour suivre son évolution.

 Le 26 septembre,

La baie s'est réellement vidée, il doit rester un tiers des voiliers, ils vont dans des baies plus abritées et plus profondes sur la côte. Les bateaux qui restent, se prennent des corps-morts et doublent leurs amarres.

Pourtant la météo n’annonce que 30 nœuds de vent pour Grenade. Rien de bien terrible car l'ancrage dans la baie est solide ; personnellement, j'ai plus confiance en mon ancre qu'à leurs corps morts qui ont lâchés en 2004, où de nombreux voiliers se sont échoués sur la côte.

Cette après midi la météo annonce la montée de la dépression sur la MARTINIQUE et Ste LUCIE avec 50 nœuds de vent. Sur Grenada nous devrions être épargner, par contre elle annonce du vent portant pour aller sur l'île de Tobago ce qui est assez rare ,habituellement c'est du pré.

Nous allons en profiter pour descendre sur l'Ile de Tobago. Prévision 10 à 15 nœuds de vent Nord Est. Cela va donner du vent de travers sur tout le trajet.

Ce soir sur Odysséa, c'est la fête, Frédérique et Serge du voilier « TSF », Maryvonne et Bernard du voilier « Sonate » (une nouvelle connaissance), viennent manger à bord.

Maryvonne et Bernard, qui arrivent de Colombie, ils nous donnent quelques nouvelles de notre neveu Xavier, qui voyage depuis de nombreuses années dans les mer des caraïbes et le golfe du Mexique.

La soirée bat son plein avec beaucoup d’anecdotes. Nous parlons voyage sur les mers qui nous font rêver, de pays à visiter et d’îles dans les caraïbes, ce qui nous donne envie de poursuivre notre voyage.

A minuit la fatigue étant là, nous nous quittons en espérant se retrouver à un autre mouillage dans l'une des îles des caraïbes.

 Le 27 septembre,

La météo confirme le déplacement de la dépression sur la Martinique, elle monte. Nous décidons de partir à 18 h 00, ce soir pour l'Ile de Tobago, la baie de Charlotteville.

Le cata de « Capsun » fera la route avec nous pendant quelques milles et poursuivra sa route vers Trinidad pour aller caréner.

Nous faisons le plein d'eau et à 17 h 00, nous levons l'ancre par vent faible, pas de quoi gonfler les voiles, M. Perkins est mis à contribution.

Nous marchons durant 2 h 00 à 4 nœuds en remontant la côte Sud-Est de Grenade où il semblerait que nous ayons un courant contraire .

A 20 h 00, une brise de 8 à 10 nœuds, pousse Odysséa à 3,5 nœuds dans une nuit noire où quelques étoiles apparaissent.

A 22 h 40, des éclairs zèbrent le ciel sur notre bâbord.

A 23 h 00, notre premier orage, le vent monte d'un seul coup, je réduis la grand voile et le génois, nous marchons à 7 nœuds, cela dure 30 minutes, puis plus de vent. Je remets le moteur car la mer est très agitée et Odysséa est ballotté dans tous les sens.

A partir de ce moment là, cela n'a été que des orages fort, entrecoupés de calme plat avec une mer croisée et des creux de 1,80 m à 2,50 mètres, qu'il malmène Odysséa.

A 4 h 00, un orage plus fort nous tombe dessus avec 35 et 40 nœuds de vent, et une pluie diluvienne qui inonde tout le pont et le cockpit d'Odysséa.

Odysséa sous pilote automatique par au lof, le ciel est noir et la pluie fait écran. Je suis obligé de prendre la barre car le pilote décroche. Odysséa gîte, la mer passe sur le raid de fargue, inonde le pont jusqu'au rouf et arrive dans le cockpit. La barre est très dure, je ne peux pas lâcher la barre pour réduire. Nicole est debout à coté de moi. Je remonte au vent et fait faseyer les voiles, afin que Nicole m'aide à les réduire, le bruit de claquement des voiles et de métal est infernal,.quelle merde ce temps pourri. Et la météo qui devait être de 10 à15 nœuds. Ils se sont plantés les mecs de la météo !

Nous reprenons la route sous grand voile seul à trois ris. Toujours avec des éclairs dans le ciel nous avançons dans cette nuit noire où nous ne voyons rien autour de nous.

Lors d'une accalmie Nicole m'envoie me reposer et prend le quart de veille.

A 5 h 30, le jour se lève, le vent diminue et finit par tomber. Je reprends le quart et Nicole va se repose dans le carré. Plus de vent, M. perkins a repris du service. J'en profite pour regarder si rien n'a souffert et je m'aperçois que le chariot qui tend la grand voile est cassé. J'ai dû le casser durant le gros orage où la voile à fouetter fortement au vent !

Nous rentrons dans la baie de Charlotteville à Tobago à 10 h 15 et posons notre ancre.

Un petit déjeuner très copieux est pris, car nous n'avons rien dans l'estomac depuis 20 h 00 la veille. Le mal de mer ne nous à pas lâcher de 23 h 00 jusqu'au matin.

La mer s'est enfin calmée et nous profitons de l’accalmie pour faire un petit somme avant d'aller faire notre clearance.

A 13 h 00, un clapot avec une houle courte de Nord-Ouest, rentre dans la baie, c'est les restes de la dépression, Odysséa et les autres bateaux au mouillage sont ballottés dans tous les sens.

A 14 h 00, nous descendons l'annexe pour aller à terre. C'est galère pour embarquer dans l'annexe, nous choisissons une accalmie entre deux séries de vagues, nous nous mouillons quand même.

Arrivés à terre, nous sommes surpris d'être interpeller par le douanier qui nous surveillait depuis la côte.

Le douanier nous propose de faire de l'échange de devises pour payer notre clearance car le distributeur automatique de la banque ne fonctionne pas (c'est la seule caisse automatique dans Charlotteville) .

Après avoir passé 1 h 30, à la douane et à l'immigration, nous sortons soulagés de leurs bureaux, l'agent de l'immigration a été plus sympa.

D'après les dit on, à Charlotteville, nous sommes fliqués, les douaniers surveillent les bateaux en arrivant à la jumelle, pour nous faire payer « overtime »(taxe supplémentaire), dés que nous sommes en dehors des heures d'ouverture de leurs bureaux (il ne faut surtout pas arriver un week-end, ça coûte cher!).

 Après avoir payé 50 TT$ pour 1 mois, nos formalités finies, nous nous dirigeons vers la bibliothèque municipale (connexion gratuite), ce qui est très pratique, pour donner des nouvelles à la famille.

 

Charlotteville (1)Tobago- Charlotteville 3Tobago- Charlotteville 3

 

 

 

 

Tobago- Charlotteville 3

 Le 28 septembre,

Il me reste plus qu'un litre d'essence pour l'annexe, le seul poste d'essence de Charlotteville est fermé cause de pénurie de carburant.

Avec le voilier « Vitamine » de Bernard et Denise qui se trouve à notre tribord au mouillage, nous faisons du troc ; 3 œufs contre 1 l d'essence, tout le monde est ravi.

 Le 29 septembre,

Repos à bord pour cette journée, où le mal de tête ne s'est pas estompé. Nous sommes vaseux ce matin, et pour se dégourdir les jambes et se changer les idées, nous descendons à terre pour voir si le camion de carburant est passé. Toujours rien !

 Le 30 septembre,

Je démonte le chariot cassé de la bôme, les vis sont oxydés et cassés au démontage. Je passe la matinée sur cette pièce, c'est très long à démonter. Je cherche une solution pour pouvoir me servir de la grand voile sans le chariot de la bôme en attendant de le faire réparer, ou faire venir la pièce !

Pour les jours à venir, nous sommes au mouillage, et je dois trouver une solution pour continuer à naviguer. Je vais descendre à Trinidad dans la baie de Chaguaramas pour trouver un artisan.

 Le 1er octobre,

Ce matin je m'attelle à défaire l'écoute de tension de bordure de grand voile, la passe dans la poulie du point d 'écoute et la fixe en bout de la bôme. La voile ne sera pas aussi performante au pré, aux autres allures cela devrait marcher. Ce n'est qu'une solution d'attente, pour descendre vers Trinidad !

Pendant que je bricole à mon fichu problème, Nicole finit les housses du carré. Elles sont splendides, beau travail ! Elles en avaient vraiment besoin !

 

housses carré 2

 

A 14 h 00, Bernard de Vitamine m'alerte d'un coup de corne de brume pour me dire que le carburant a été livré.

Je prépare l'annexe, charge les jerricans et la chariote pour les transporter. Nous penons 33 litres, c'est que sa consomme un mercury ! Plus que moi et ça c'est un comble !

Bon, le prix de l'essence sur Tobago est de 0,52 € le litre, c'est le moins cher des îles. Tous les bateaux se précipitent pour faire le plein de gas oil et d'essence.

 Le 2 octobre,

Les deux voiliers proche de notre mouillage partent à la chasse sous marine, chasser le poisson. Cela me donne envie d'y aller, je prépare mon matériel, que je modifie un peu pour être plus en sécurité. Une planche de natation avec un pavillon sur une petite hampe afin de me signaler avec un crochet dessous pour épingler le poisson.

A 16 h 00 étant prêt, me voilà parti pour essayer mon matériel. Un heure trente après je reviens avec 3 poissons de taille moyenne, dont l'un était encore fixé à ma flèche et vivant.

Je suis passé au bateau « Big Band », pour demander quel type de poissons j'avais pris. Le soir même, nous avons fait une délicieuse soupe. Un vrai régal !

 

 

 

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Commentaires
B
Bonjour les voileux. Nous vous suivons toujours et il nous arrive d'être inquiets après coup mais tout s'arrange pour vous et nous en sommes ravis. Ici tout va bien avec un nouveau fourgon aménagé. On va reprendre la route. <br /> <br /> Nous pensons fort à vous deux et bravo à Nicole pour la couture. Grosses pensées amicales. Les bibi's
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R
je viens de lire tout blog. Chapeau très intéressant accompagné de belles photos .Je vois que tu n'as pas le temps de t’ennuyer avec ces cyclones qui rôdent dans vos parages on pense souvent à vous . Nous ici toujours la même chose : hier entrainement, lundi 10 démonstration en Vendée, le 26 à Niort pour une association et le 31 à la Lande de Fronsac pour une autre association ce qui entraîne beaucoup de déplacements. Ce matin, j'ai découvert une fuite de gazole sur la pompe injection de ma voiture (198000 km) et je ne peux pas réparer il faut que j'aille chez un spécialiste, problème car tous nos costumes ainsi que le portant ne tiendront pas dans la voiture de Régine. Nous allons bien trouver une solution car on nous attend pour les prestations. Ici ce matin il commence à faire frais 9 ° alors profitez de votre beau temps ; Eric toujours célibataire et trop occupé au bien-être de ses filles; Marion est rentrée au lycée elle devient une vraie jeune fille et Anne, toujours pleine de vie, semble être à l'aise dans ses études. Régine toujours aussi fée du logis et bonne cuisinière et, de plus, sa cuisine est succulente : ce jour figues fraîches, raisin, lentilles au coulis de tomates du jardin avec cêpes ,la preuve j'ai pris deux kilos; il faut que je fasse attention pour les costumes ,bon je vais me mettre au régime ..Francis après deux injections de corticoïdes soufre toujours de son dos et doit rentrer à l’hôpital pour se faire opérer d'une hernie discale qui le fait énormément souffrir. Pas de problèmes chez les autres frères. Grosses bises de nous deux et à bientôt de vous revoir.<br /> <br /> Roger et Régine
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G
Coucou les amis ! Et bien, votre récit était haletant cette fois ci ! heureusement, vous allez bien. Je pense à vous. Gros, gros bisous à vous deux.
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M
Que de la qualité !<br /> <br /> textes et photos....<br /> <br /> et pensées pour le vent qui remonte vers le nord...<br /> <br /> @mitiés de St Jean d' Illac où poussent à nouveau les cèpes !!! <br /> <br /> Marcel.
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Le Voyage de Nos Rêves En Voilier !
  • Mon rêve de voyage en Voilier m'est venu comme tout le monde en lisant Moitessier, dans les années 70. Après l'Ecole des Glénans, des locations de voiliers, et des sorties en famille avec le beau-frère, me voilà à mon tour plongé dans l'aventure!
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